Le Procureur de la république près du tribunal de première instance d’Abidjan Richard Adou a rappelé mercredi, à Abidjan, que c’est en mars 2015, que la Côte d’ Ivoire a intégré dans son code pénal des infractions du statut de Rome notamment ‘’les crimes contre l’humanité’’.
« L’établissement de la paix passe par la justice. La lutte contre l’impunité nécessite la poursuite et la condamnation des plus hauts responsables », a indiqué le Procureur au cours d’un panel, à l’initiative du Centre international de la justice transitionnel (ICTJ) qui présentait son manuel « Guide de la complémentarité ».
« Il faut également la prise en charge des victimes à travers indemnisation, réparation, restauration et protection », a ajouté le Procureur qui a souligné que « c’est en mars 2015, que la Côte d’ Ivoire a intégré dans son code pénal des infractions du statut de Rome notamment les crimes contre l’humanité ».
Face à la lenteur des procédures et les accusations de justice de vainqueurs dans le pays par une bonne partie de l’opinion, le procureur Richard Adou a invité à la patience. « Soyons patients. Il faut faire confiance à nos magistrats », a réitéré M. Adou.
« Il y a un problème de communication et de perception, souvent alimenté par des personnes notamment des chefs d’Etat qui ne veulent pas que la CPI soit là », accuse pour sa part Ali Ouattara, le Président de la Coalition ivoirienne pour la CPI (CI-CPI).
Ce guide de 100 pages destiné aux néophytes, journalistes et activistes expose les interconnexions qui se créent entre la Cour pénale internationale (CPI) et les systèmes judicaires nationaux dans la lutte contre l’impunité.
« Il est un moyen de lutte contre l’impunité et un moyen de plaidoyer pour les juridictions nationales, plus fortes appliquant une justice transparente et équitable », à en croire Mohamed Suma, chef de mission de l’ICTJ en Côte d’ Ivoire.
SY/hs/ls/APA
« L’établissement de la paix passe par la justice. La lutte contre l’impunité nécessite la poursuite et la condamnation des plus hauts responsables », a indiqué le Procureur au cours d’un panel, à l’initiative du Centre international de la justice transitionnel (ICTJ) qui présentait son manuel « Guide de la complémentarité ».
« Il faut également la prise en charge des victimes à travers indemnisation, réparation, restauration et protection », a ajouté le Procureur qui a souligné que « c’est en mars 2015, que la Côte d’ Ivoire a intégré dans son code pénal des infractions du statut de Rome notamment les crimes contre l’humanité ».
Face à la lenteur des procédures et les accusations de justice de vainqueurs dans le pays par une bonne partie de l’opinion, le procureur Richard Adou a invité à la patience. « Soyons patients. Il faut faire confiance à nos magistrats », a réitéré M. Adou.
« Il y a un problème de communication et de perception, souvent alimenté par des personnes notamment des chefs d’Etat qui ne veulent pas que la CPI soit là », accuse pour sa part Ali Ouattara, le Président de la Coalition ivoirienne pour la CPI (CI-CPI).
Ce guide de 100 pages destiné aux néophytes, journalistes et activistes expose les interconnexions qui se créent entre la Cour pénale internationale (CPI) et les systèmes judicaires nationaux dans la lutte contre l’impunité.
« Il est un moyen de lutte contre l’impunité et un moyen de plaidoyer pour les juridictions nationales, plus fortes appliquant une justice transparente et équitable », à en croire Mohamed Suma, chef de mission de l’ICTJ en Côte d’ Ivoire.
SY/hs/ls/APA