Trois ans après l’interdiction en Côte d’Ivoire de l’utilisation des sachets plastiques, la vente d’eau dans des bouteilles déjà utilisées dite ’’rechargeables’’ voit le jour dans plusieurs communes d’Abidjan, la capitale économique où des commerçantes et clients trouvent leur compte.
Une vendeuse d eau au grand marché de Marcory
’’Il y a de l’eau glacée choco, c’est à 50 FCFA’’, crie Masséné, une adolescente d’environ 13 ans qui interpelle des clients, dans le marché principal de Koumassi (sud d’Abidjan).
Avec une grande cuvette en plastique posée sur la tête, Masséné propose ’’des bouteilles rechargeables’’, en lieu et place des sachets d’eau qu’elle vendait précédemment.
En mai 2013, le gouvernement ivoirien a pris un décret interdisant la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques sur toute l’étendue du territoire. Une mesure qui prend également en compte la vente d’eau en sachet.
Pour se conformer à la loi, certains commerçants de cette source de vie trouvent comme alternative, la réutilisation de bouteilles d’eau minérale.
Masséné en fait Partie. Depuis le début de l’année, la fillette exerce le commerce d’eau fraiche, conservée dans des bouteilles d’eau minérale déjà utilisées.
Il y en a de 50 ou 100 FCFA pour les bouteilles avec de la glace. ’’C’est un business qui marche très bien’’, s’exclame Rosine Kouakou, fidèle cliente et commerçante de vivriers au marché forum d’Adjamé (centre d’Abidjan). ’’Tous les matins, j’achète une bouteille congelée et le soir la vendeuse passe la récupérer, vidée de son contenu’’, confie-t-elle.
Dame Christine, mère de famille, débutante dans le milieu estime que, ce qu’elle gagne lui permet de prendre sa famille en charge.
’’C’est grâce à la vente d’eau en sachet que j’arrivais à m’occuper de ma famille’’ et, pour respecter la loi, je me suis lancée dans cette nouvelle tendance d’eau en bouteille’’, pécise-t-elle.
’’Je m’en sors souvent avec près de cinq mille FCFA par jour’’, confie Masséné, souriante. Quant à Mado, vendeuse à Treichville (Abidjan-sud) marché ’’Belleville’’ (à l’avenu 21 de la commune), ’’le bénéfice varie entre deux et quatre mille FCFA.
Ces bouteilles dont les services semblent être appréciés par la clientèle, sont en effet rachetées auprès de vendeuses qui les recyclent un peu partout, renseigne Adjara k, 13 ans, exerçant aussi ce commerce.
’’La dame qui m’en procure les rassemblent dans des cérémonies auxquelles elle assiste, et c’est vendu trois à 100 FCFA’’, indique la petite.
Concernant l’hygiène des bouteilles et la provenance de l’eau, Masséné soutient qu’elle les lavent à son domicile après la vente avec du javel et du savon avant de les remplir directement au robinet et les ranger au réfrigérateur pour une autre randonnée le lendemain.
Ce qui n’est pas le cas pour Aïcha, âgée de 15 ans, vendeuse à Adjamé marché Gouro, au Nord d’Abidjan.
’’Je puise l’eau dans une grande bassine et ‘‘remplis les bouteilles à l’aide d’un récipient’’, fait-elle savoir.
’’J’achète très souvent ces bouteilles et je renverse leur contenu dans un verre pour consommer. Ce sont des bouteilles passe partout, donc je suis prudente’’ témoigne madame Sidibé.
Adèle Kourouma, martèle qu’elle fait plus de cinq tours par jours entre son lieu d’habitation ’’Abobo Kennedy’’ et le marché principal de ladite commune.
Depuis, la mise en application de cette mesure, d’autres commerçants continuent à commercialiser le sachet plastique.
Le 21 juillet, lors d’une cérémonie, le ministre de la Salubrité urbaine et de l’assainissement, Anne Désirée Ouloto, a annoncé le démarrage de la grande répression contre ’’tous ceux qui persistent dans ’’l’industrie de la sacherie’’.
FDI
Une vendeuse d eau au grand marché de Marcory
’’Il y a de l’eau glacée choco, c’est à 50 FCFA’’, crie Masséné, une adolescente d’environ 13 ans qui interpelle des clients, dans le marché principal de Koumassi (sud d’Abidjan).
Avec une grande cuvette en plastique posée sur la tête, Masséné propose ’’des bouteilles rechargeables’’, en lieu et place des sachets d’eau qu’elle vendait précédemment.
En mai 2013, le gouvernement ivoirien a pris un décret interdisant la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques sur toute l’étendue du territoire. Une mesure qui prend également en compte la vente d’eau en sachet.
Pour se conformer à la loi, certains commerçants de cette source de vie trouvent comme alternative, la réutilisation de bouteilles d’eau minérale.
Masséné en fait Partie. Depuis le début de l’année, la fillette exerce le commerce d’eau fraiche, conservée dans des bouteilles d’eau minérale déjà utilisées.
Il y en a de 50 ou 100 FCFA pour les bouteilles avec de la glace. ’’C’est un business qui marche très bien’’, s’exclame Rosine Kouakou, fidèle cliente et commerçante de vivriers au marché forum d’Adjamé (centre d’Abidjan). ’’Tous les matins, j’achète une bouteille congelée et le soir la vendeuse passe la récupérer, vidée de son contenu’’, confie-t-elle.
Dame Christine, mère de famille, débutante dans le milieu estime que, ce qu’elle gagne lui permet de prendre sa famille en charge.
’’C’est grâce à la vente d’eau en sachet que j’arrivais à m’occuper de ma famille’’ et, pour respecter la loi, je me suis lancée dans cette nouvelle tendance d’eau en bouteille’’, pécise-t-elle.
’’Je m’en sors souvent avec près de cinq mille FCFA par jour’’, confie Masséné, souriante. Quant à Mado, vendeuse à Treichville (Abidjan-sud) marché ’’Belleville’’ (à l’avenu 21 de la commune), ’’le bénéfice varie entre deux et quatre mille FCFA.
Ces bouteilles dont les services semblent être appréciés par la clientèle, sont en effet rachetées auprès de vendeuses qui les recyclent un peu partout, renseigne Adjara k, 13 ans, exerçant aussi ce commerce.
’’La dame qui m’en procure les rassemblent dans des cérémonies auxquelles elle assiste, et c’est vendu trois à 100 FCFA’’, indique la petite.
Concernant l’hygiène des bouteilles et la provenance de l’eau, Masséné soutient qu’elle les lavent à son domicile après la vente avec du javel et du savon avant de les remplir directement au robinet et les ranger au réfrigérateur pour une autre randonnée le lendemain.
Ce qui n’est pas le cas pour Aïcha, âgée de 15 ans, vendeuse à Adjamé marché Gouro, au Nord d’Abidjan.
’’Je puise l’eau dans une grande bassine et ‘‘remplis les bouteilles à l’aide d’un récipient’’, fait-elle savoir.
’’J’achète très souvent ces bouteilles et je renverse leur contenu dans un verre pour consommer. Ce sont des bouteilles passe partout, donc je suis prudente’’ témoigne madame Sidibé.
Adèle Kourouma, martèle qu’elle fait plus de cinq tours par jours entre son lieu d’habitation ’’Abobo Kennedy’’ et le marché principal de ladite commune.
Depuis, la mise en application de cette mesure, d’autres commerçants continuent à commercialiser le sachet plastique.
Le 21 juillet, lors d’une cérémonie, le ministre de la Salubrité urbaine et de l’assainissement, Anne Désirée Ouloto, a annoncé le démarrage de la grande répression contre ’’tous ceux qui persistent dans ’’l’industrie de la sacherie’’.
FDI