Toumodi- L’ONG Entraide des fonctionnaires, Agents de l’Etat et assimilés en difficultés de Côte d’Ivoire (EFAD-CI) a procédé à Toumodi, au lancement d’une campagne nationale contre le phénomène des usuriers appelés communément « margouillats ».
Ce lancement a été marqué, mercredi, par une conférence-débat sur le thème « La pratique usuraire en Côte d’Ivoire, comment sortir du bourbier ? ».
Le conférencier, le magistrat Gnaco Dacouly, conseiller à la Cour suprême, a rappelé le fait que la Loi sanctionne l’usure et que tout contrevenant encourt une peine de prison allant de deux mois à deux ans avec une amende pouvant aller jusqu’à cinq millions de francs CFA. « Il ne faut pas hésiter à porter plainte contre les usuriers communément appelé +les margouillats+ car la loi considère cela comme une infraction lorsque le taux d’intérêt d’un prêt est supérieur à celui pratiqué par la BCEAO », a-t-il recommandé.
L’objectif de l’EFAD-CI, selon son président, Essan N’guessan, est de mettre fin au phénomène de l’usure en Côte d’Ivoire avant 2020. « Notre ONG est désormais aux côtés des victimes des margouillats pour leur apporter une assistante juridique afin de leur permettre de se sortir de ce bourbier », a-t-il indiqué.
« En réalité, si nous ne mettons pas fin à ce phénomène, il serait difficile à la Côte d’Ivoire d’arriver à l’émergence. Car voyez-vous, c’est un manque à gagner pour l’économie nationale quand nous savons, grâce à une étude menée cette année, que 75% des usuriers sont de nationalité étrangère et qu’ils rapatrient leur capitaux dans leur pays respectifs », a noté M. Essan.
Après le lancement à Toumodi, la campagne conduira l'ONG EFAD-CI dans une dizaine de localités, dans les mois à venir.
gba/kg/cmas
Ce lancement a été marqué, mercredi, par une conférence-débat sur le thème « La pratique usuraire en Côte d’Ivoire, comment sortir du bourbier ? ».
Le conférencier, le magistrat Gnaco Dacouly, conseiller à la Cour suprême, a rappelé le fait que la Loi sanctionne l’usure et que tout contrevenant encourt une peine de prison allant de deux mois à deux ans avec une amende pouvant aller jusqu’à cinq millions de francs CFA. « Il ne faut pas hésiter à porter plainte contre les usuriers communément appelé +les margouillats+ car la loi considère cela comme une infraction lorsque le taux d’intérêt d’un prêt est supérieur à celui pratiqué par la BCEAO », a-t-il recommandé.
L’objectif de l’EFAD-CI, selon son président, Essan N’guessan, est de mettre fin au phénomène de l’usure en Côte d’Ivoire avant 2020. « Notre ONG est désormais aux côtés des victimes des margouillats pour leur apporter une assistante juridique afin de leur permettre de se sortir de ce bourbier », a-t-il indiqué.
« En réalité, si nous ne mettons pas fin à ce phénomène, il serait difficile à la Côte d’Ivoire d’arriver à l’émergence. Car voyez-vous, c’est un manque à gagner pour l’économie nationale quand nous savons, grâce à une étude menée cette année, que 75% des usuriers sont de nationalité étrangère et qu’ils rapatrient leur capitaux dans leur pays respectifs », a noté M. Essan.
Après le lancement à Toumodi, la campagne conduira l'ONG EFAD-CI dans une dizaine de localités, dans les mois à venir.
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