Le mercredi 10 aout dernier, aux environs de 17h, un groupe d’individus armés et en tenue civile a fait une descente musclée au domicile de Mme Mého Antoinette sis à Yopougon, au quartier Selmer-Gotham. Après avoir bastonné toute la maisonnée, durant des dizaines de minutes, dame Mého fut conduite manu militari à une destination inconnue. Aux dernières nouvelles, cette militante active des droits de l’homme serait détenue à la DST.
Les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne s’interrogent sur le lien que pourrait avoir cette arrestation avec le génocide wê ; dossier sur lequel travaillait dame Mého, de sources concordantes, depuis un certain temps, en vue de réunir les preuves irréfutables dudit génocide, pour le triomphe de la vérité longtemps tronquée et falsifiée par la coalition internationale anti-Gbagbo.
Dame Mého Antoinette apparait dès lors comme une activiste indécrottable qui contribuerait à mettre à nue la vérité sur les massacres de l’ouest ivoirien que tente de cacher le régime d’Abidjan, en étalant les pièces à conviction qui disculperaient le Président Laurent Gbagbo et son Ministre Charles Blé Goudé, et condamneraient en conséquence les vrais bourreaux , toujours en liberté, du drame post-électoral dans cette partie de la Côte d’Ivoire.
Pourquoi cette fébrilité du pouvoir Ouattara face à tout ce qui peut concourir à l’éclatement de la vérité. Le Président Laurent Gbagbo ne les avait-il pas prévenus qu’on irait jusqu’au bout de cette procédure à laquelle tenaient-ils tant ?
De ce qui précède, le Cojep :
1- marque son indignation face à cette énième et vaine tentative du régime d’Abidjan visant à porter entrave à l’éclatement de la vérité ;
2- condamne fermement cette autre arrestation arbitraire digne du nazisme ;
3- invite le régime ivoirien à plus de sérénité dans le dossier de la crise post-électorale afin que la vérité tant souhaitée par tous puisse jaillir des décombres où l’on tente de l’ensevelir ;
4- exige la libération immédiate et sans condition de Mme Mého Antoinette ;
5- apporte son soutien à sa famille biologique et politique;
6- continue de croire que le massacre du peuple Wê planifié et perpétré par les forces pro-Ouattara ne doit pas être occulté par la CPI, si elle est réellement à la recherche de la vérité afin de dire le droit sur la crise post-électorale ivoirienne ;
7-interpelle les organismes de Défense des droits de l’homme sur les violations flagrantes et continues des libertés individuelles érigées en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire ;
8-prends à témoin la communauté internationale sur les dérives totalitaires du pouvoir ivoirien qui conduit à la messe de requiem de la démocratie ;
9- appelle les démocrates de tout bord à unir leurs forces pour la reconquête des libertés acquises de haute lutte depuis 1990 mais qui sont longtemps restées confisquées depuis l’avènement du régime Ouattara.
Fait à Abidjan,
le 16 Aout 2016
Pour le Cojep
François GUINA
Porte-parole Adjoint
Les observateurs avertis de la scène politique ivoirienne s’interrogent sur le lien que pourrait avoir cette arrestation avec le génocide wê ; dossier sur lequel travaillait dame Mého, de sources concordantes, depuis un certain temps, en vue de réunir les preuves irréfutables dudit génocide, pour le triomphe de la vérité longtemps tronquée et falsifiée par la coalition internationale anti-Gbagbo.
Dame Mého Antoinette apparait dès lors comme une activiste indécrottable qui contribuerait à mettre à nue la vérité sur les massacres de l’ouest ivoirien que tente de cacher le régime d’Abidjan, en étalant les pièces à conviction qui disculperaient le Président Laurent Gbagbo et son Ministre Charles Blé Goudé, et condamneraient en conséquence les vrais bourreaux , toujours en liberté, du drame post-électoral dans cette partie de la Côte d’Ivoire.
Pourquoi cette fébrilité du pouvoir Ouattara face à tout ce qui peut concourir à l’éclatement de la vérité. Le Président Laurent Gbagbo ne les avait-il pas prévenus qu’on irait jusqu’au bout de cette procédure à laquelle tenaient-ils tant ?
De ce qui précède, le Cojep :
1- marque son indignation face à cette énième et vaine tentative du régime d’Abidjan visant à porter entrave à l’éclatement de la vérité ;
2- condamne fermement cette autre arrestation arbitraire digne du nazisme ;
3- invite le régime ivoirien à plus de sérénité dans le dossier de la crise post-électorale afin que la vérité tant souhaitée par tous puisse jaillir des décombres où l’on tente de l’ensevelir ;
4- exige la libération immédiate et sans condition de Mme Mého Antoinette ;
5- apporte son soutien à sa famille biologique et politique;
6- continue de croire que le massacre du peuple Wê planifié et perpétré par les forces pro-Ouattara ne doit pas être occulté par la CPI, si elle est réellement à la recherche de la vérité afin de dire le droit sur la crise post-électorale ivoirienne ;
7-interpelle les organismes de Défense des droits de l’homme sur les violations flagrantes et continues des libertés individuelles érigées en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire ;
8-prends à témoin la communauté internationale sur les dérives totalitaires du pouvoir ivoirien qui conduit à la messe de requiem de la démocratie ;
9- appelle les démocrates de tout bord à unir leurs forces pour la reconquête des libertés acquises de haute lutte depuis 1990 mais qui sont longtemps restées confisquées depuis l’avènement du régime Ouattara.
Fait à Abidjan,
le 16 Aout 2016
Pour le Cojep
François GUINA
Porte-parole Adjoint