L’ONG internationale Amnesty international s'est désolée, dans un communiqué dont APA a reçu copie jeudi, que dix ans après le déversement des déchets toxiques à Abidjan, Trafigura ne se "repent" nullement et estime que le géant du négoce de marchandises doit révéler " la nature" de ce déchet qui a fait plus de 100 000 victimes.
Selon Amnesty International, '’ dix années se sont écoulées depuis cette catastrophe environnementale qui est l'une des pires que le monde ait connues depuis le début du 21è siècle, et Trafigura de même que les gouvernements ont abandonné les victimes’’.
Pour Amnesty International, il est temps pour passer aux "aveux" quant à la contenance et à la nature de ce déchet toxique. ‘’Trafigura n'a jamais révélé de façon précise ce que contenait les plus de 540 000 litres de déchets toxiques déversés sur 18 sites à Abidjan’’.
Dans un rapport d’Amnesty ‘’sur les 38 habitants d'Abidjan avec lesquels Amnesty International s'est entretenue, 35 ont déclaré continuer de souffrir de problèmes de santé. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire n'a pas mis en place une surveillance des victimes permettant de vérifier si elles présentent des troubles de santé à long terme’’.
Le programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) a achevé le 16 août dernier une contre-expertise sur la dépollution des 18 sites affectés et les résultats sont attendus.
Le 19 août 2006, plus de 100 000 personnes victimes de ces déchets ont eu besoin de recevoir des soins médicaux à la suite de ce déversement. "Elles présentaient toutes une série de symptômes comprenant des vertiges, des vomissements et des troubles respiratoires, et les autorités ont fait état de 15 morts", conclut le rapport d'Amnesty International.
MC/hs/ls/APA
Selon Amnesty International, '’ dix années se sont écoulées depuis cette catastrophe environnementale qui est l'une des pires que le monde ait connues depuis le début du 21è siècle, et Trafigura de même que les gouvernements ont abandonné les victimes’’.
Pour Amnesty International, il est temps pour passer aux "aveux" quant à la contenance et à la nature de ce déchet toxique. ‘’Trafigura n'a jamais révélé de façon précise ce que contenait les plus de 540 000 litres de déchets toxiques déversés sur 18 sites à Abidjan’’.
Dans un rapport d’Amnesty ‘’sur les 38 habitants d'Abidjan avec lesquels Amnesty International s'est entretenue, 35 ont déclaré continuer de souffrir de problèmes de santé. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire n'a pas mis en place une surveillance des victimes permettant de vérifier si elles présentent des troubles de santé à long terme’’.
Le programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) a achevé le 16 août dernier une contre-expertise sur la dépollution des 18 sites affectés et les résultats sont attendus.
Le 19 août 2006, plus de 100 000 personnes victimes de ces déchets ont eu besoin de recevoir des soins médicaux à la suite de ce déversement. "Elles présentaient toutes une série de symptômes comprenant des vertiges, des vomissements et des troubles respiratoires, et les autorités ont fait état de 15 morts", conclut le rapport d'Amnesty International.
MC/hs/ls/APA