Bouaké - Un chenil pour la mise en observation des chiens mordeurs et trois motos pour accroître la mobilité des agents chargés des activités de surveillance de la rage ont été remis, vendredi, à Bouaké, aux services vétérinaires dans le cadre du projet GAVI (Golbal Alliance for Vaccines and immunization) d’élimination de la rage en Côte d’Ivoire.
Le chenil de trois box construit dans les locaux de la direction régionale des ressources animales et halieutiques servira à la mise en observation obligatoire des chiens mordeurs pendant 14 jours en vue de la recherche des signes de la rage parmi lesquels l’on compte la mort de l’animal. Etant donné la preuve scientifiquement établie que l’animal enragé ne peut pas vivre au-delà de ces 14 jours, si sa mort survient dans cette période, elle devient un indice qui précise le diagnostic pour une meilleure prise en charge de la victime de morsure.
La rage est une maladie qui se contracte par morsures, griffures ou léchage d’animaux tels les chiens et les chats déjà contaminés. Une fois déclarée, elle est inévitablement mortelle pour l’animal et sa victime. Selon les statistiques de l’Institut national d’hygiène publique, une vingtaine de cas de décès humains de rage sont officiellement déclarés par an en Côte d’Ivoire.
«Ces statistiques sont en deçà de la réalité», a indiqué le superviseur vétérinaire du projet GAVI, Dr Boka qui estime qu’en principe ce chiffre peut être multiplié par dix parce que plusieurs cas de décès ne sont pas déclarés. Il conseille alors aux populations de «ne pas négliger» cette maladie.
Le Sous-préfet central, Djandet Lorng, a salué l’initiative du projet GAVI et a exhorté les services vétérinaires à faire bon usage des équipements pour l’atteinte de l’objectif d’éradication de la rage.
Lancé à Bouaké en avril, le projet d’élimination de la rage financé par la fondation GAVI est exécuté par le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) et d’autres partenaires nationaux et internationaux dans les régions de Gbêkê et San Pedro où la rage a causé des décès humains au cours de ces dernières années.
Le chenil de trois box construit dans les locaux de la direction régionale des ressources animales et halieutiques servira à la mise en observation obligatoire des chiens mordeurs pendant 14 jours en vue de la recherche des signes de la rage parmi lesquels l’on compte la mort de l’animal. Etant donné la preuve scientifiquement établie que l’animal enragé ne peut pas vivre au-delà de ces 14 jours, si sa mort survient dans cette période, elle devient un indice qui précise le diagnostic pour une meilleure prise en charge de la victime de morsure.
La rage est une maladie qui se contracte par morsures, griffures ou léchage d’animaux tels les chiens et les chats déjà contaminés. Une fois déclarée, elle est inévitablement mortelle pour l’animal et sa victime. Selon les statistiques de l’Institut national d’hygiène publique, une vingtaine de cas de décès humains de rage sont officiellement déclarés par an en Côte d’Ivoire.
«Ces statistiques sont en deçà de la réalité», a indiqué le superviseur vétérinaire du projet GAVI, Dr Boka qui estime qu’en principe ce chiffre peut être multiplié par dix parce que plusieurs cas de décès ne sont pas déclarés. Il conseille alors aux populations de «ne pas négliger» cette maladie.
Le Sous-préfet central, Djandet Lorng, a salué l’initiative du projet GAVI et a exhorté les services vétérinaires à faire bon usage des équipements pour l’atteinte de l’objectif d’éradication de la rage.
Lancé à Bouaké en avril, le projet d’élimination de la rage financé par la fondation GAVI est exécuté par le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) et d’autres partenaires nationaux et internationaux dans les régions de Gbêkê et San Pedro où la rage a causé des décès humains au cours de ces dernières années.