Gagnoa - Deux cents trois (203) cas de viols ont été jugés en Côte d’Ivoire sur un total de 1129 du 01 Janvier 2012 au 31 décembre 2015, a révélé, mercredi, lors d’un atelier à Gagnoa, le magistrat N’Cho Franck Victorien, président de l’Ong, Coordination nationale des acteurs judiciaires pour la lutte contre les violences basées sur le genre.
« Plus de 66% de ces victimes sont des enfants (personnes âgées de moins de 18 ans) », a précisé le magistrat, reprenant le dernier rapport de l’Onuci (2015) en marge de l’atelier portant sur le plaidoyer pour la gratuité du certificat médical en cas d’agressions sexuelles, réunissant une quinzaine d’Officiers de Police Judiciaires (OPJ), de police et gendarmerie de la région du Gôh.
Des 1129 cas de viols documentés, 1021 ont donné lieu à des poursuites, reparties entre 203 cas (soient 18%) en des jugements, et 818 cas en attentat à la pudeur, « après une correctionnalisation », a regretté le président de l’Ong.
En moyenne, 50 à 75 cas ont été jugés par an, par chacune des 36 juridictions que compte la Côte d’Ivoire, précise le rapport de l’Onuci, ajoutant que ce faible taux de prise en charge judiciaire des agressions sexuelles, « démontre à l’évidence, un dysfonctionnement réel » de l’appareil judiciaire.
dd/akn/ask
« Plus de 66% de ces victimes sont des enfants (personnes âgées de moins de 18 ans) », a précisé le magistrat, reprenant le dernier rapport de l’Onuci (2015) en marge de l’atelier portant sur le plaidoyer pour la gratuité du certificat médical en cas d’agressions sexuelles, réunissant une quinzaine d’Officiers de Police Judiciaires (OPJ), de police et gendarmerie de la région du Gôh.
Des 1129 cas de viols documentés, 1021 ont donné lieu à des poursuites, reparties entre 203 cas (soient 18%) en des jugements, et 818 cas en attentat à la pudeur, « après une correctionnalisation », a regretté le président de l’Ong.
En moyenne, 50 à 75 cas ont été jugés par an, par chacune des 36 juridictions que compte la Côte d’Ivoire, précise le rapport de l’Onuci, ajoutant que ce faible taux de prise en charge judiciaire des agressions sexuelles, « démontre à l’évidence, un dysfonctionnement réel » de l’appareil judiciaire.
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