Une séance de sensibilisation et d’explication sur le projet du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) s’est tenue le mercredi 24 août 2016 au Campus 2 de l’université Alassane Ouattara à Bouaké. Une initiative de son président, le Professeur Poamé Lazare Marcelin, par ailleurs, point focal dudit projet dans l’Enseignement supérieur. « Nous avons invité le chef du projet C2D-ESRS (Enseignement supérieur et Recherche scientifique) à Bouaké pour qu’il explique au corps enseignant, au personnel administratif et étudiants ce qu’est le Contrat de Désendettement et de Développement », a-t-il expliqué. Pour lui, en tant que point focal du projet, cela permettra aux enseignants et aux étudiants de son institution de mieux le comprendre et de se l’approprier. « C’est pourquoi, nous avons le devoir de faire connaître le projet à nos enseignants et à nos étudiants afin de pouvoir réussir la stratégie d’appropriation du projet par les principaux acteurs du monde universitaire » a dit Pr. Poamé Lazare. Quant au Pr. Mahammadou Merawa, chef du projet C2D-ESRS, il dira que le C2D est une reconversion de la dette de la Côte d’ivoire vis-à-vis de la France en crédit d’investissement. « Il y a plusieurs secteurs qui sont retenus. Notamment, dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, les Infrastructures économiques, la Santé, l’Agriculture (…) », a-t-il expliqué. Ajoutant que l’objectif de cette rencontre est de permettre à tous les acteurs du monde universitaire de se sentir concernés par le projet C2D-ESRS. « Nous voulons expliquer la teneur du projet, dire quelles en sont ses différentes composantes. Aussi, quels sont ses volets activités et les financements dédiés », a dit Pr. Merawa. Mettant ainsi à profit la rencontre pour établir le lien avec les contrats de performance. « C’est important car une bonne partie des contrats de performance seront éligibles au C2D-ESRS », a-t-il précisé. Toutefois, il a fait savoir que le C2D n’est pas un financement de l’Agence Française de Développement (AFD). « Cette agence a seulement été choisie par le gouvernement français pour le contrôle de l’opération », a-t-il ajouté. Notons que la veille, un atelier de travail avait réuni les présidents des cinq universités publiques du pays à Bouaké. La rencontre avait pour but d’harmoniser ce qui convient d’appeler le manuel de procédure des universités et de réfléchir sur une unification dans la gestion de leurs différentes institutions. L’objectif selon les organisateurs, est de faire rentrer chacune des universités ivoiriennes dans le panthéon des 100 meilleures universités au monde.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
