Abidjan, 30 août (AIP) – Le président de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (CNM-CI), Bamba Kassoum, a annoncé, mardi à Abidjan, le redémarrage de l’opération d’identification des artisans ivoiriens lors d’une conférence de presse en présence du chef de cabinet du ministère de l'Entrepreneuriat national, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Pierre Adou.
Lancée en 2013, cette opération avait été interrompue pour prendre en compte la nouvelle législation suite à l’adoption, en 2014, d’une loi relative à l’artisanat et d’un règlement de l’Union économique et monétaire ouest africaine portant Code communautaire de l’artisanat, a rappelé M. Bamba.
Ces dispositions réglementaires prescrivent le caractère obligatoire de l’immatriculation et de la détention d’une carte professionnelle sous peine de fermeture de l’atelier de l’artisan non identifié.
Quelque 5,8 millions d’artisans sont concernés par cette vaste opération nationale qui court jusqu’à fin décembre. Huit branches d’activité (bâtiments, métaux mécaniques, bois, textile, habillement, cuirs et peaux, hygiène, alimentation, services, artisanat d’art, électronique et froid, audiovisuel et communication) dans 149 corps de métiers qui composent la nomenclature des métiers pris en compte par la chambre nationale des métiers.
Contre paiement de 5 000 FCFA, l’artisan reconnu bénéficiera de facilité d’accès aux marchés publics, aux projets de formation et de promotion des activités du secteur, promet Bamba Kassoum.
A terme, cette opération devrait permettre à l’Etat d’évaluer l’impact socioéconomique du secteur artisanal dans l’économie nationale, une étude de l’Agence d’études et de Promotion de l’emploi (AGEPE) indiquant que ce secteur représenterait 40% de la population active tout en contribuant à hauteur de 24% du PIB national.
L’opération se fera en quatre étapes que sont la collecte des informations, le paiement par transfert d’argent, l’immatriculation proprement dite et la distribution des cartes, a indiqué Kouakou Kouamé Thierry, assistant du directeur général de l’entreprise Prestige cards systems et logistics désignée pour la réaliser.
Au nom du ministre Anzoumana Moutaye, le chef de cabinet a affirmé le « soutien ardent à cette initiative louable » de la chambre, les artisans jouant un rôle essentiel dans l’émergence parce qu’ils « tiennent les rênes de l’économie de notre pays ».
aaa/ask
Lancée en 2013, cette opération avait été interrompue pour prendre en compte la nouvelle législation suite à l’adoption, en 2014, d’une loi relative à l’artisanat et d’un règlement de l’Union économique et monétaire ouest africaine portant Code communautaire de l’artisanat, a rappelé M. Bamba.
Ces dispositions réglementaires prescrivent le caractère obligatoire de l’immatriculation et de la détention d’une carte professionnelle sous peine de fermeture de l’atelier de l’artisan non identifié.
Quelque 5,8 millions d’artisans sont concernés par cette vaste opération nationale qui court jusqu’à fin décembre. Huit branches d’activité (bâtiments, métaux mécaniques, bois, textile, habillement, cuirs et peaux, hygiène, alimentation, services, artisanat d’art, électronique et froid, audiovisuel et communication) dans 149 corps de métiers qui composent la nomenclature des métiers pris en compte par la chambre nationale des métiers.
Contre paiement de 5 000 FCFA, l’artisan reconnu bénéficiera de facilité d’accès aux marchés publics, aux projets de formation et de promotion des activités du secteur, promet Bamba Kassoum.
A terme, cette opération devrait permettre à l’Etat d’évaluer l’impact socioéconomique du secteur artisanal dans l’économie nationale, une étude de l’Agence d’études et de Promotion de l’emploi (AGEPE) indiquant que ce secteur représenterait 40% de la population active tout en contribuant à hauteur de 24% du PIB national.
L’opération se fera en quatre étapes que sont la collecte des informations, le paiement par transfert d’argent, l’immatriculation proprement dite et la distribution des cartes, a indiqué Kouakou Kouamé Thierry, assistant du directeur général de l’entreprise Prestige cards systems et logistics désignée pour la réaliser.
Au nom du ministre Anzoumana Moutaye, le chef de cabinet a affirmé le « soutien ardent à cette initiative louable » de la chambre, les artisans jouant un rôle essentiel dans l’émergence parce qu’ils « tiennent les rênes de l’économie de notre pays ».
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