Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les femmes candidates aux prochaines élections législatives et locales ivoiriennes se préparent activement sur le terrain en vue de réaliser un ‘’bon score’’ à ces différents scrutins, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Le premier pallier à franchir par une femme ayant exprimé son intention d’être candidate aux élections législatives ou locales ivoiriennes sera de faire « endosser ou parrainer » sa candidature par son parti politique.
A l’initiative de la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Euphrasie Kouassi Yao, quelque 200 femmes issues des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, de l’administration, des milieux académiques, des media et du secteur privé ont été notamment formées sur la prise de parole en public, le média training et le leadership.
«Je suis très satisfaite de faire cette formation qui ne fait que commencer. Le Président de la République a demandé que les femmes soient prises en compte dans la nouvelle constitution. Mieux, que l’outil genre soit clairement défini dans cette constitution qui est la loi fondamentale », a déclaré la ministre Euphrasie Kouassi Yao à l’issue d’un bilan à mi-parcours sur ces formations.
En dehors de l’aspect stratégie, a-t-elle poursuivi, « il faut que nous préparions les femmes à pouvoir répondre à cette attente et à pouvoir avoir des résultats ». A ce propos, Mme Yao a ajouté que « plus de 200 femmes ont été formées. Et à mi-parcours nous voulons les écouter pour voir ce qu’elles ont reçu et comment on peut l’améliorer ».
« La formation a été axée sur par exemple la prise de parole en public, le média training, comment faire la différence avec les autres, le leadership, l’image, la visibilité de la femme et comment faire de telle sorte qu’on puisse gagner avant que le combat ne commence », a conclu Euphrasie Kouassi Yao invitant « toutes les femmes leaders de Côte d’Ivoire, toutes les femmes futures candidates à adhérer au programme compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire ».
Auparavant, Jeanne Peuhmond, Conseillère du Chef de l’Etat chargée du genre et des affaires sociales, a indiqué que le Président Alassane Ouattara dans sa volonté de respecter ses engagements électoraux veut «renforcer les droits des femmes dans la nouvelle constitution» ivoirienne.
« La troisième République de la Côte d’Ivoire sera celle des femmes », a-t-elle ajouté, souhaitant que « notre engagement transcendera les obstacles sur le chemin de la promotion du genre ». Les statistiques de la Côte d’Ivoire en matière de représentativité des femmes sont très faibles. Il s’agit du parlement (9,2%), des conseils municipaux (11,33%) et régionaux (14,97%).
Cette situation influe négativement sur le classement du pays au niveau mondial (121ème sur 190) et africain (43ème pays sur 54), après le Soudan du Sud, la Mauritanie, la Gambie etc. Les élections législatives ivoiriennes sont prévues pour se tenir d’ici la fin de l’année, quand les élections locales (municipales et régionales) auront lieu en 2017.
LS/APA
Le premier pallier à franchir par une femme ayant exprimé son intention d’être candidate aux élections législatives ou locales ivoiriennes sera de faire « endosser ou parrainer » sa candidature par son parti politique.
A l’initiative de la ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Euphrasie Kouassi Yao, quelque 200 femmes issues des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, de l’administration, des milieux académiques, des media et du secteur privé ont été notamment formées sur la prise de parole en public, le média training et le leadership.
«Je suis très satisfaite de faire cette formation qui ne fait que commencer. Le Président de la République a demandé que les femmes soient prises en compte dans la nouvelle constitution. Mieux, que l’outil genre soit clairement défini dans cette constitution qui est la loi fondamentale », a déclaré la ministre Euphrasie Kouassi Yao à l’issue d’un bilan à mi-parcours sur ces formations.
En dehors de l’aspect stratégie, a-t-elle poursuivi, « il faut que nous préparions les femmes à pouvoir répondre à cette attente et à pouvoir avoir des résultats ». A ce propos, Mme Yao a ajouté que « plus de 200 femmes ont été formées. Et à mi-parcours nous voulons les écouter pour voir ce qu’elles ont reçu et comment on peut l’améliorer ».
« La formation a été axée sur par exemple la prise de parole en public, le média training, comment faire la différence avec les autres, le leadership, l’image, la visibilité de la femme et comment faire de telle sorte qu’on puisse gagner avant que le combat ne commence », a conclu Euphrasie Kouassi Yao invitant « toutes les femmes leaders de Côte d’Ivoire, toutes les femmes futures candidates à adhérer au programme compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire ».
Auparavant, Jeanne Peuhmond, Conseillère du Chef de l’Etat chargée du genre et des affaires sociales, a indiqué que le Président Alassane Ouattara dans sa volonté de respecter ses engagements électoraux veut «renforcer les droits des femmes dans la nouvelle constitution» ivoirienne.
« La troisième République de la Côte d’Ivoire sera celle des femmes », a-t-elle ajouté, souhaitant que « notre engagement transcendera les obstacles sur le chemin de la promotion du genre ». Les statistiques de la Côte d’Ivoire en matière de représentativité des femmes sont très faibles. Il s’agit du parlement (9,2%), des conseils municipaux (11,33%) et régionaux (14,97%).
Cette situation influe négativement sur le classement du pays au niveau mondial (121ème sur 190) et africain (43ème pays sur 54), après le Soudan du Sud, la Mauritanie, la Gambie etc. Les élections législatives ivoiriennes sont prévues pour se tenir d’ici la fin de l’année, quand les élections locales (municipales et régionales) auront lieu en 2017.
LS/APA
