Littérature : “Si c’était à refaire”, un réquisitoire contre les hommes

Aïssa Bassa Touré a dédicacé le samedi 3 septembre 2016 son roman intitulé ‘’ Si c’était à refaire’’ à la Bibliothèque nationale à Abidjan-Plateau. Selon l’auteure, ce roman n’est pas son autobiographie mais une biographie de toutes les femmes. C’est pourquoi, elle dit que son roman est dédié aux femmes qui souffrent en silence dans leur foyer. En outre, elle révèle qu’elle l’a écrit comme les choses lui sont venues. Quant à Foua Ernest de Saint-Sauveur, chargé de présenter l’œuvre et de la critiquer, il a souligné que Aïssa Bassa Touré soulève plusieurs sujets à la fois dans son roman. Elle le fait, dit-il, avec un ton désabusé en logeant tous les hommes à la même enseigne de l’infidélité et de l’égocentrisme conjugal. Le critique littéraire a expliqué que la Première de couverture du roman en dit long avec la photo d’une femme vêtue d’une robe de mariée, toute blanche avec les deux mains à la hanche. Ce, dans un fond gris. Pour lui, à la Première de couverture, ‘’ Si c’était à refaire ‘’ est écrit en rose sur la robe de mariée pour traduire le bonheur. Charles Pemont, l’éditeur du roman, a rappelé sa rencontre avec l’auteure qui date de belle lurette. C’est une fierté pour lui d’être l’éditeur de son ex-patronne. Cependant, il a exprimé toute sa reconnaissance à tous ceux qui étaient présents pour soutenir cette cérémonie de dédicace. Gaoussou Touré, ministre des Transports était présent en sa qualité de parrain. A ce titre, il dit avoir connu l’auteure depuis Odienné avec des talents d’actrice de théâtre.
‘’ Si c’était à refaire’’ est un roman de 141 pages subdivisé en douze parties aussi palpitantes les unes que les autres. Il est édité par ‘’L’Encre bleue’’. Aïssata Bassa Touré est professeur d’anglais de formation. Elle a enseigné au lycée moderne d’Adjamé, à l’université de Cocody puis à celle d’Abobo-Adjamé. Actuellement à la retraite, elle a décidé de se lancer dans l’écriture pour meubler son temps.

M.Ouattara