Les cambrioleurs de magasins ainsi que de services publics et privés ont repris du service à Aboisso après une relative pause. Ils se sont signalés, dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 septembre dernier, à la pharmacie Sokoura, située à quelques encablures du commissariat de police. Les quidams ont opéré, selon nos sources, de 2 h à 5 h du matin, sans être inquiétés. Ils sont sortis de l’officine, les bras chargés d’ordinateurs et les poches pleines d’argent. Une vendeuse-stagiaire en pharmacie est la première à constater les faits, tôt le vendredi matin. « A mon arrivée le matin, j’ai trouvé la porte entrebâillée. Je pensais que c’était la caissière qui l’avait ouverte. Je suis entrée. A l’intérieur, j’ai constaté que les tiroirs étaient tous ouverts. La porte du bureau du patron était défoncée. On l’a joint par téléphone et il est venu quelques minutes après », raconte-t-elle. Quand le docteur Joseph Vami Bi Néné, propriétaire de l’officine arrive, il fait également l’amer constat, en même temps que ses employées. Il déplore surtout le vol de son ordinateur personnel qui contient toutes les données de l’officine. Cinq ordinateurs portables, un tube de parfum de 55000 fcfa et la somme de 600.000 fcfa ont été emportés par les malfrats. Quant aux produits pharmaceutiques, l’inventaire n’avait pas encore été fait pour savoir si les visiteurs indélicats en ont dérobés. Arrivés sur les lieux aux environs de 2 h du matin, selon des voisins, les bandits ont éteint les ampoules qui éclairent la devanture de l’officine. Puis ils ont sauté les verrous du portail métallique, défoncé la seconde porte pour se glissent à l’intérieur. Le vigile qui avait déserté son poste au moment des faits a été mis aux arrêts pour nécessité d’enquête.
Sam K.D
Sam K.D