Les portes de la foire dénommée « La foire du Nigéria » sont officiellement ouvertes depuis le 02 septembre 2016. Ce, jusqu’au 06 septembre. La cérémonie d’ouverture a eu lieu à la Caistab, Abidjan-Plateau. Organisée autour du thème « exploiter les potentiels du commerce pour une économie durable », cette 1ère édition qui durera cinq (05) jours apparaît comme le rendez-vous pour les hommes d’affaires de la sous-région et même de l’Afrique toute entière exerçant dans les domaines pharmaceutiques, du Design, du tourisme, et des ustensiles de cuisine etc. d’explorer des opportunités d’investissements. Intervenant, Aly Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur a loué la tenue de cette foire. « Je suis présent à cette foire pour témoigner de l’amitié qui lie la Côte d’Ivoire et le Nigéria depuis plusieurs décennies. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont importants dans les relations», a indiqué l’ex-ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de la République française. C’est pourquoi, il a tenu à adresser des mots de félicitations et de remerciements à l’endroit des initiateurs de cette foire : « Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont œuvré à la tenue de cette foire». « La Côte d’Ivoire est l’Afrique en miniature car toutes les nationalités s’y trouvent», s’est enthousiasmé le ministre même s’il reconnaît que de nombreux obstacles empêchent l’effectivité de l’intégration : « Nous devons dégager tous les obstacles qui continuent d’exister et qui rendent difficile l’effectivité de cette intégration tant souhaitée». Une opinion partagée par son S.E. Mme Ifeoma Akagomu-Chinwuba, ambassadrice de la République du Nigéria en Côte d’Ivoire. Selon l’ambassadrice, le taux d’intégration de l’espace Cedeao est de 12%. Un taux qu’elle a jugé très faible au vu des liens historiques qui existent entre les pays qui composent la sous-région. Aussi, à en croire la diplomate, cette foire est une opportunité pour les pays du continent, la Côte d’Ivoire et le Nigéria de développer « une coopération plus renforcée ». Avant de suggérer aux Africains la pratique du tourisme afin de mieux connaître les autres pays africains. « Lorsque je demande à des ressortissants nigérians s’ils sont déjà venus à Abidjan, ils me disent que c’est la première qu’ils y viennent alors qu’ils sont déjà allés plusieurs fois à Londres ou Paris. C’est aussi le cas pour les ivoiriens. Je dis que ce n’est pas bon pour l’intégration », a déploré Ifeoma Akagomu-Chinwuba. Pour ce qui est, de Ejarkaminor Sylvester, président du comité d’organisation de ladite foire, par ailleurs président de Socio cultural integrations of african youths Organisation (Organisation des jeunesses africaines pour l’intégration socio-culturelle), il a remercié tous les participants pour leur présence. Une présence qui, selon lui, témoigne de l’intérêt de chacun pour l’intégration.
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