Suite et fin de l'interrogatoire de Barthélémy Obiénéré Ouattara. La défense de Charles Blé Goudé a posé ses dernières questions à l'ancien chef du camp commando d'Abobo, ce jeudi 8 septembre, à la Cour pénale internationale (CPI). Parmi les sujets abordés : l'arrestation de Laurent Gbagbo et le rôle du témoin lors de son séjour à l'Hôtel du Golf.
C'est sur la présence des deux militaires français à l'Hôtel du Golf que Me Ndry, l'un des avocats de Charles Blé Goudé, a souhaité revenir ce jeudi matin. Militaires, que l'ancien chef du camp commando d'Abobo, a rencontré dès son arrivée à l'Hôtel du Golf, suite à sa désertion. L'un des objectifs de ce rendez-vous : réclamer des renseignements au témoin. Les soldats lui ont notamment demandé d'identifier des lieux sur des photos. Il s'agissait en fait, selon les dires du capitaine, d'images du camp commando d'Abobo, de la base navale maritime ou encore de l'école de gendarmerie.
Quant à savoir d'où ont été pris ces clichés aériens, Barthélémy Obiénéré Ouattara n'en doute pas un instant : lorsqu'il était encore en poste au camp commando d'Abobo, il apercevait régulièrement des hélicoptères de l'opération française Licorne, tournant au-dessus du camp. « C'était un exercice d'espionnage ? », demande N'Dry Claver. « Je ne peux pas utiliser ce mot », rétorque le témoin, précisant que de son point de vue, la force Licorne était une « force impartiale », de par son mandat onusien.
Par Camille Dubruelh
C'est sur la présence des deux militaires français à l'Hôtel du Golf que Me Ndry, l'un des avocats de Charles Blé Goudé, a souhaité revenir ce jeudi matin. Militaires, que l'ancien chef du camp commando d'Abobo, a rencontré dès son arrivée à l'Hôtel du Golf, suite à sa désertion. L'un des objectifs de ce rendez-vous : réclamer des renseignements au témoin. Les soldats lui ont notamment demandé d'identifier des lieux sur des photos. Il s'agissait en fait, selon les dires du capitaine, d'images du camp commando d'Abobo, de la base navale maritime ou encore de l'école de gendarmerie.
Quant à savoir d'où ont été pris ces clichés aériens, Barthélémy Obiénéré Ouattara n'en doute pas un instant : lorsqu'il était encore en poste au camp commando d'Abobo, il apercevait régulièrement des hélicoptères de l'opération française Licorne, tournant au-dessus du camp. « C'était un exercice d'espionnage ? », demande N'Dry Claver. « Je ne peux pas utiliser ce mot », rétorque le témoin, précisant que de son point de vue, la force Licorne était une « force impartiale », de par son mandat onusien.
Par Camille Dubruelh