Le ministre de la Poste et de l’Economie numérique, par ailleurs porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné était l’invité du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), le samedi 10 septembre 2016 à la Rue Lepic . Et ce dans le cadre de leur plateforme « à l’écoute des militants’’. Il a été invité pour donner son point de vue sur la nouvelle Constitution, la vie du parti à la case verte et de l’avenir du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix.
Dans son propos liminaire, le ministre a soutenu que le gouvernement est toujours sur le terrain contrairement à ce que beaucoup pensent. « Nous sommes sur le terrain. Nous ne sommes pas qu’au bureau. Nous discutons beaucoup avec les populations et les militants et savons à quelles difficultés, ils sont confrontés. Il ne faut pas se cacher et cacher la vérité aux militants », a dit Bruno Koné pour qui la Côte d’Ivoire ne s’est jamais mieux portée depuis son accession à l’indépendance, en 1960. A l’en croire, dès son arrivée au pouvoir, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara s’est fixé trois priorités. A savoir, le retour de la paix et de la sécurité, la réconciliation et la relance économique. Le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que pour des raisons politiques, l’adversaire a choisi de faire reculer le pays et d’affaiblir le Président Ouattara. Et « malheureusement nos militants sont tombés dans leur piège. Ils ont tenté de faire reculer la Côte d’Ivoire. Mais aujourd’hui, la paix et la sécurité sont là ».
La réconciliation
Concernant la réconciliation, Bruno Koné s’est voulu formel. Pour lui, la réconciliation n’est pas l’affaire d’une partie. « si une partie vous tend la main, et que l’autre ne la prend pas, que peut-on faire ?», s’est-il interrogé. Ajoutant que : « le Président a libéré tous ceux qu’on pouvait libérer en dehors de ceux qui ont été pris sur le théâtre des opérations. Tous ceux qui étaient là après les évènements de 2011 et en relation avec avril 2011 ont tous pratiquement été libérés. Le Président voulant une réconciliation sincère a toujours utilisé un langage responsable, constructif, un appel à la réconciliation ».
Relance économique
Au niveau de la relance économique, le ministre a révélé que sur ce plan, le bilan d’Alassane Ouattara est moins attaqué par ses adversaires. Parce que, selon lui, les chiffres le prouvent. « La vérité est qu’au sortir de la crise, il y avait 6 à 7 millions de personnes qui étaient en manque d’emploi. Aujourd’hui, nous en avons pu créer 2 millions. Et depuis 4 à 5 ans, le budget croit d’année en année. Les conditions de vie des populations, on peut en faire un long débat. Mais ce qui est fait en Côte d’Ivoire est miraculeux. Et ce, grâce à la stature d’Alassane Ouattara. Si cela était faisable par tous, nos voisins auraient pu le faire aussi. C’est un miracle qu’il faut préserver.
Rhdp
Le ministre a estimé que la Côte d’Ivoire est trop importante pour qu’on la mette entre les mains des amateurs. « Il y a eu Houphouët qui a dirigé le pays et qui a été qualifié de cerveau politique par De Gaulle. Ensuite Bédié et Alassane Ouattara qui ont eu des ambitions pour la Côte d’Ivoire. J’évite de parler de la parenthèse qui a tant fait mal au pays », a dit le porte-parole pour qui cette parenthèse a eu lieu parce que les Ivoiriens ont créé des fissures dans leurs murs. Et c’est pour éviter cela et revenir à la Côte d’Ivoire riche, prospère, ouverte et travailleuse, que les Président Bédié et Ouattara, selon le ministre ont voulu mettre en place le parti unifié, le Rhdp. « Avec lui, la Côte d’Ivoire pourra poursuivre son développement. (…) Entre le Pdci et le Rdr c’est juste un concubinage et demain chacun pourra aller de son côté. Mais pour éviter que nous nous séparons demain, et comme nous voulons toujours rester le plus longtemps ensemble, on a décidé de se marier. C’est ce qui fera avancer le pays », a-t-il dit. Concernant la réunification du parti annoncé pour ce mois de septembre, le ministre a conseillé qu’il ne faut pas aller plus vite que la musique.
Référendum
Sur ce volet, Bruno Koné a dit que c’est pour préserver la stabilité de la Côte d’Ivoire que le Président Ouattara a bien voulu doter le pays d’une nouvelle Constitution. Cependant il dit ne pas comprendre l’opposition qui n’a même pas encore vu le texte et qui dit ne pas être d’accord. « Sur quoi, ils ne sont pas d’accord ? Qu’ils nous montrent ceux sur quoi ils ne sont pas d’accord. Il faut prendre tous les éléments nouveaux et voir lequel amène l’opposition à se plaindre. Ils nous disent parfois que c’est arbitraire, anti-démocratique, unilatéral. Mais les éléments sont là, qu’ils nous le montrent. Le Président a consulté tout le monde », a-t-il précisé.
Situation sociopolitique
du Gabon
Répondant à la question d’un confrère, sur la position d’Abidjan concernant le recomptage des voix ou non au Gabon. Bruno Koné s’est voulu prudent : « La Côte d’Ivoire a ses amis. Nous n’allons pas ajouter du feu au feu. La situation du Gabon est délicate et grave. Certains diront même explosive dans ce pays ami et frère. Un mot mal placé du Président Alassane ou de ceux qui parlent en son nom, va faire exploser tout. La tradition de paix de la Côte d’Ivoire veut que dans ces genres de situation qu’on se taise. Des personnes physiques se sont compromises, des décisions ont été prises pour les sanctionner. Cela pour bien montrer que l’Etat de Côte d’Ivoire n’est pas concerné par ce qui se passe là-bas. Le recomptage des voix, c’est une affaire ‘’Gabono-gabonaise’’. Tout ce que nous souhaitons pour ce pays, c’est la paix et qu’il reprenne sa marche en avant ».
H.G
Dans son propos liminaire, le ministre a soutenu que le gouvernement est toujours sur le terrain contrairement à ce que beaucoup pensent. « Nous sommes sur le terrain. Nous ne sommes pas qu’au bureau. Nous discutons beaucoup avec les populations et les militants et savons à quelles difficultés, ils sont confrontés. Il ne faut pas se cacher et cacher la vérité aux militants », a dit Bruno Koné pour qui la Côte d’Ivoire ne s’est jamais mieux portée depuis son accession à l’indépendance, en 1960. A l’en croire, dès son arrivée au pouvoir, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara s’est fixé trois priorités. A savoir, le retour de la paix et de la sécurité, la réconciliation et la relance économique. Le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que pour des raisons politiques, l’adversaire a choisi de faire reculer le pays et d’affaiblir le Président Ouattara. Et « malheureusement nos militants sont tombés dans leur piège. Ils ont tenté de faire reculer la Côte d’Ivoire. Mais aujourd’hui, la paix et la sécurité sont là ».
La réconciliation
Concernant la réconciliation, Bruno Koné s’est voulu formel. Pour lui, la réconciliation n’est pas l’affaire d’une partie. « si une partie vous tend la main, et que l’autre ne la prend pas, que peut-on faire ?», s’est-il interrogé. Ajoutant que : « le Président a libéré tous ceux qu’on pouvait libérer en dehors de ceux qui ont été pris sur le théâtre des opérations. Tous ceux qui étaient là après les évènements de 2011 et en relation avec avril 2011 ont tous pratiquement été libérés. Le Président voulant une réconciliation sincère a toujours utilisé un langage responsable, constructif, un appel à la réconciliation ».
Relance économique
Au niveau de la relance économique, le ministre a révélé que sur ce plan, le bilan d’Alassane Ouattara est moins attaqué par ses adversaires. Parce que, selon lui, les chiffres le prouvent. « La vérité est qu’au sortir de la crise, il y avait 6 à 7 millions de personnes qui étaient en manque d’emploi. Aujourd’hui, nous en avons pu créer 2 millions. Et depuis 4 à 5 ans, le budget croit d’année en année. Les conditions de vie des populations, on peut en faire un long débat. Mais ce qui est fait en Côte d’Ivoire est miraculeux. Et ce, grâce à la stature d’Alassane Ouattara. Si cela était faisable par tous, nos voisins auraient pu le faire aussi. C’est un miracle qu’il faut préserver.
Rhdp
Le ministre a estimé que la Côte d’Ivoire est trop importante pour qu’on la mette entre les mains des amateurs. « Il y a eu Houphouët qui a dirigé le pays et qui a été qualifié de cerveau politique par De Gaulle. Ensuite Bédié et Alassane Ouattara qui ont eu des ambitions pour la Côte d’Ivoire. J’évite de parler de la parenthèse qui a tant fait mal au pays », a dit le porte-parole pour qui cette parenthèse a eu lieu parce que les Ivoiriens ont créé des fissures dans leurs murs. Et c’est pour éviter cela et revenir à la Côte d’Ivoire riche, prospère, ouverte et travailleuse, que les Président Bédié et Ouattara, selon le ministre ont voulu mettre en place le parti unifié, le Rhdp. « Avec lui, la Côte d’Ivoire pourra poursuivre son développement. (…) Entre le Pdci et le Rdr c’est juste un concubinage et demain chacun pourra aller de son côté. Mais pour éviter que nous nous séparons demain, et comme nous voulons toujours rester le plus longtemps ensemble, on a décidé de se marier. C’est ce qui fera avancer le pays », a-t-il dit. Concernant la réunification du parti annoncé pour ce mois de septembre, le ministre a conseillé qu’il ne faut pas aller plus vite que la musique.
Référendum
Sur ce volet, Bruno Koné a dit que c’est pour préserver la stabilité de la Côte d’Ivoire que le Président Ouattara a bien voulu doter le pays d’une nouvelle Constitution. Cependant il dit ne pas comprendre l’opposition qui n’a même pas encore vu le texte et qui dit ne pas être d’accord. « Sur quoi, ils ne sont pas d’accord ? Qu’ils nous montrent ceux sur quoi ils ne sont pas d’accord. Il faut prendre tous les éléments nouveaux et voir lequel amène l’opposition à se plaindre. Ils nous disent parfois que c’est arbitraire, anti-démocratique, unilatéral. Mais les éléments sont là, qu’ils nous le montrent. Le Président a consulté tout le monde », a-t-il précisé.
Situation sociopolitique
du Gabon
Répondant à la question d’un confrère, sur la position d’Abidjan concernant le recomptage des voix ou non au Gabon. Bruno Koné s’est voulu prudent : « La Côte d’Ivoire a ses amis. Nous n’allons pas ajouter du feu au feu. La situation du Gabon est délicate et grave. Certains diront même explosive dans ce pays ami et frère. Un mot mal placé du Président Alassane ou de ceux qui parlent en son nom, va faire exploser tout. La tradition de paix de la Côte d’Ivoire veut que dans ces genres de situation qu’on se taise. Des personnes physiques se sont compromises, des décisions ont été prises pour les sanctionner. Cela pour bien montrer que l’Etat de Côte d’Ivoire n’est pas concerné par ce qui se passe là-bas. Le recomptage des voix, c’est une affaire ‘’Gabono-gabonaise’’. Tout ce que nous souhaitons pour ce pays, c’est la paix et qu’il reprenne sa marche en avant ».
H.G