Abidjan - Le gouvernement ivoirien a donné son accord, mercredi, au président de la République, en vue de faire adhérer la Côte d’Ivoire à l’« accord relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port », le premier traité mondial contre la pêche illégale.
Porté par le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (FAO), le traité, le premier contraignant, à l’échelle mondiale, relatif à la pêche illégale a été adopté à Rome (Italie) en 2009. Il vise à « prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ».
Le terme "mesures du ressort de l'Etat du port" prend en compte l’ensemble des dispositions servant à détecter la pêche illégale lorsque les navires entrent au port, signale-t-on.
L'accord encourage ainsi la collaboration entre pêcheurs, autorité du port, garde-côtes et marines pour renforcer les inspections et les procédures de contrôle aux ports et sur les bateaux. Il stipule notamment que tous les navires de pêche doivent permettre aux inspecteurs de monter à bord lorsqu’ils accostent dans des ports étrangers. Il permet également aux états d'empêcher les débarquements de prises illicites, indépendamment du pavillon que les navires arborent.
« La ratification de cet accord permettra à notre pays en synergie avec les autres Etats parties d’assurer la conservation à long terme et l’exploitation durable des ressources biologiques marines et des écosystèmes marins », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, donnant l’information au terme d’un conseil des ministres qui a vu également l’adoption d’un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’« accord sur l’application des dispositions de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer » du 10 décembre 1982.
Cet accord se veut, à l’échelle mondiale, « un instrument fondamental pour la conservation et la gestion des pêches », a relevé le ministre Nabagné Koné. Selon lui, il « permettra à notre pays d’assurer de façon concertée avec les autres Etats côtiers de la sous région, membres, la conservation et l’exploitation durable des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs ».
(AIP)
kg/akn/ask
Porté par le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (FAO), le traité, le premier contraignant, à l’échelle mondiale, relatif à la pêche illégale a été adopté à Rome (Italie) en 2009. Il vise à « prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ».
Le terme "mesures du ressort de l'Etat du port" prend en compte l’ensemble des dispositions servant à détecter la pêche illégale lorsque les navires entrent au port, signale-t-on.
L'accord encourage ainsi la collaboration entre pêcheurs, autorité du port, garde-côtes et marines pour renforcer les inspections et les procédures de contrôle aux ports et sur les bateaux. Il stipule notamment que tous les navires de pêche doivent permettre aux inspecteurs de monter à bord lorsqu’ils accostent dans des ports étrangers. Il permet également aux états d'empêcher les débarquements de prises illicites, indépendamment du pavillon que les navires arborent.
« La ratification de cet accord permettra à notre pays en synergie avec les autres Etats parties d’assurer la conservation à long terme et l’exploitation durable des ressources biologiques marines et des écosystèmes marins », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, donnant l’information au terme d’un conseil des ministres qui a vu également l’adoption d’un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’« accord sur l’application des dispositions de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer » du 10 décembre 1982.
Cet accord se veut, à l’échelle mondiale, « un instrument fondamental pour la conservation et la gestion des pêches », a relevé le ministre Nabagné Koné. Selon lui, il « permettra à notre pays d’assurer de façon concertée avec les autres Etats côtiers de la sous région, membres, la conservation et l’exploitation durable des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs ».
(AIP)
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