Abidjan - Suite à l’opération de déguerpissement des trottoirs et des espaces initiée par le gouvernement, les occupants des emprises des voies publiques jonchant les axes du lavage-au complexe Jessy Jackson et celui de l’école Williams Ponty à la mairie de Yopougon, démolissent eux- même leurs infrastructures après avoir été sensibilisés, a constaté mercredi l’AIP.
« Nous avons reçu une mise en demeure de 72 heures pour quitter les lieux, c’est-à-dire pour respecter la marge de trois mètres entre le poteau électrique et notre édifice. Alors on a décidé de détruire notre établissement pour ne pas qu’ils détruisent nos biens », a confié Dr Ehounou Nazaire, propriétaire de la pharmacie « lavage » dont l’officine a été marquée d’une croix rouge par les services technique de la mairie de Yopougon en collaboration avec le ministère de la salubrité urbaine et de l’Assainissement.
A côté de cette pharmacie, plusieurs autres installations anarchiques et insalubres sur les emprises des voies publiques ont été démolies par les propriétaires des maisons situées en bordures de la voie principale pour éviter la confiscation du matériel des commerçants qui louent leurs magasins. « Nous avons-nous même décidé de protéger nos domiciles au regard des dégâts occasionnés lors du passage des bulldozers », a déclaré Coulibaly Moussa, propriétaire d’une maison en bordure de route sur l’axe du lavage-complexe Jessy Jackson.
Dorénavant en lieu et place des commerces et magasins qui faisaient la particularité de ces axes, il est possible d’observer des commerces en plein air dont le décor est composé de chaises, de parasols et l’intérieur de certains domiciles familiaux également décoiffés. Des débris de ciment et de terre sont encore visibles par endroits et certains tenanciers de maquis et de buvettes de bars de fortune ont repris service dans ces décombres.
« Cette opération de déguerpissement des emprises des voies publiques à Yopougon va s’étendre dans toutes les zones où il y a des kiosques, des garages improvisés, des stationnements prolongés non autorisés, occupants l’espace publique », a révélé un responsable de la mairie de Yopougon.
« Dans un pays comme la Côte d'Ivoire, où la chasse aux installations anarchiques a fleuri au fil des ans, chaque citoyen a le devoir de comprendre le bien-fondé de cette opération en ce sens que le mieux-être des populations en dépend », argummente un universitaire, le doctorant en sociologie, Sian Begra.
Ces commerçants et propriétaires de maisons, à travers des démolitions ont ainsi décidé par ailleurs de libérer le domaine public de ses occupations anarchiques notamment de leurs étalages avant le passage des bulldozers pour la réussite de cette opération.
Cette opération de salubrité a démarré le 30 juillet dans la commune d’Adjamé avec la destruction des installations des commerçants sur le domaine public de la zone du rond-point Felix Houphouët Boigny du sous quartier « Adjamé liberté » et le long des artères adjacentes.
(AIP)
tg/ask
« Nous avons reçu une mise en demeure de 72 heures pour quitter les lieux, c’est-à-dire pour respecter la marge de trois mètres entre le poteau électrique et notre édifice. Alors on a décidé de détruire notre établissement pour ne pas qu’ils détruisent nos biens », a confié Dr Ehounou Nazaire, propriétaire de la pharmacie « lavage » dont l’officine a été marquée d’une croix rouge par les services technique de la mairie de Yopougon en collaboration avec le ministère de la salubrité urbaine et de l’Assainissement.
A côté de cette pharmacie, plusieurs autres installations anarchiques et insalubres sur les emprises des voies publiques ont été démolies par les propriétaires des maisons situées en bordures de la voie principale pour éviter la confiscation du matériel des commerçants qui louent leurs magasins. « Nous avons-nous même décidé de protéger nos domiciles au regard des dégâts occasionnés lors du passage des bulldozers », a déclaré Coulibaly Moussa, propriétaire d’une maison en bordure de route sur l’axe du lavage-complexe Jessy Jackson.
Dorénavant en lieu et place des commerces et magasins qui faisaient la particularité de ces axes, il est possible d’observer des commerces en plein air dont le décor est composé de chaises, de parasols et l’intérieur de certains domiciles familiaux également décoiffés. Des débris de ciment et de terre sont encore visibles par endroits et certains tenanciers de maquis et de buvettes de bars de fortune ont repris service dans ces décombres.
« Cette opération de déguerpissement des emprises des voies publiques à Yopougon va s’étendre dans toutes les zones où il y a des kiosques, des garages improvisés, des stationnements prolongés non autorisés, occupants l’espace publique », a révélé un responsable de la mairie de Yopougon.
« Dans un pays comme la Côte d'Ivoire, où la chasse aux installations anarchiques a fleuri au fil des ans, chaque citoyen a le devoir de comprendre le bien-fondé de cette opération en ce sens que le mieux-être des populations en dépend », argummente un universitaire, le doctorant en sociologie, Sian Begra.
Ces commerçants et propriétaires de maisons, à travers des démolitions ont ainsi décidé par ailleurs de libérer le domaine public de ses occupations anarchiques notamment de leurs étalages avant le passage des bulldozers pour la réussite de cette opération.
Cette opération de salubrité a démarré le 30 juillet dans la commune d’Adjamé avec la destruction des installations des commerçants sur le domaine public de la zone du rond-point Felix Houphouët Boigny du sous quartier « Adjamé liberté » et le long des artères adjacentes.
(AIP)
tg/ask