La tournée d’informations des populations villageoises de la sous-préfecture de Gagnoa (7 cantons et 72 villages), initiée par le Professeur Maurice Kakou Guikahué pour dire à ses parents Bété qu’il est candidat aux prochaines élections législatives, a pris fin le lundi 12 septembre dernier, dans le canton Paccolo (le plus grand et le plus vaste de tout le département de Gagnoa avec 22 villages), canton natal du Secrétaire exécutif-candidat du PDCI-RDA et précisément à Dikouéhipalégnoa, son village.
A cette dernière étape, Maurice Kakou Guikahué n’est pas passé par quatre chemins. Il s’est adressé à ses parents et les a mis devant leurs responsabilités. «Depuis 2014, vous m’avez mis à l’épreuve. Un an après, en 2015, vous avez estimé que j’avais réussi toutes les épreuves. Vous m’avez donc désigné "Cadre leader du développement de Paccolo" et vous m’avez remis la clé du canton pour ouvrir les portes des moyens et entamer son développement. C’était au cours d’une grande fête, à Mahibouo (porte d’entrée du canton) avec tous les chefs des 22 villages, tous les chefs de famille, tous les chefs des communautés, tous les présidents des jeunes et toutes les présidentes des femmes de notre canton», a-t-il rappelé avec d’ajouter : «A la recherche des moyens pour accomplir la mission que vous m’avez confiée, je me suis porté candidat aux prochaines législatives de novembre 2016. Je vous ai informés et vous m’avez encouragé pour ouvrir avec la clé que vous m’avez remise les portes pour obtenir les moyens du développement de Paccolo et de toute la sous-préfecture. C’est pourquoi, je vous dis qu’une autre candidature contre la mienne est une candidature contre vous, en déphasage avec les objectifs de la mission que vous m’avez confiée.»
Les chefs, avec à leur tête le chef du canton, Noël Gnagno Sakalou, ont répondu aux inquiétudes de leur "fils" à Dodjagnoa (village du chef du canton et en sa présence), par la voix de leur porte-parole, Alexandre Agoblé, chef de Dikouéhipalégnoa. «C’est nous qui t’avons envoyé en mission. Nous n’avons envoyé personne d’autre. Nous ne te trahirons pas. Sois rassuré de notre soutien total. Nous t’avons remis la clé du canton pour son développement. Nous avons suscité ta candidature à ces élections. Nous n’allons pas nous faire harakiri et t’abandonner au moment où tu as le plus besoin de nous», ont dit les chefs avant de rassurer Maurice Kakou Guikahué et conclure : «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour non seulement faire de toi le candidat unique du canton, mais aussi te faire élire massivement pour que tu sièges en notre nom à tous à l’Assemblée nationale.» C’était en présence de Kiffy Djédjé Bernard, chef du village de Kalahiri (commune de Ouragahio) qui a encouragé ses pairs du Paccolo à renforcer l’unité et le soutien à leur fils Guikahué. «C’est en parlant d’une seule et même voix, dans l’union et la cohésion, que le développement sera possible», a-t-il soutenu.
Auparavant, le candidat et sa délégation étaient à Gnalégribouo, dans le même canton. Là-bas, c’est Kiffy Boga Sivori dudit village (par ailleurs journaliste au quotidien Notre Voie) qui a fait des révélations émouvantes sur les actions de développement en faveur des villages de Gagnoa fortement marqués par le Front populaire ivoirien (FPI). «Je suis chef de village, donc je ne fais pas la politique. Cependant vous m’avez choisi comme chef pour vous éclairer et vous guider vers le mieux être. C’est donc un devoir pour moi de vous conseiller le meilleur chemin quand viennent des choix à faire», a-t-il précisé avant de révéler, s’adressant à sa population, qu’«en 1990, à l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire, tous nos villages sont entrés au FPI. Trois (3) ans plus tard, Guikahué est nommé ministre de la Santé du régime de Bédié en 1993. Nous l’avons tous combattu, nous avons même souhaité qu’il nous suive au FPI. Mais il est resté fidèle à son parti, le PDCI-RDA. Il a aussi conservé l’amour qu’il a toujours eu pour nous ses frères et sœurs. Malgré notre appartenance au FPI, c’est lui, militant du PDCI, qui nous a permis d’avoir des centres de santé pour que nous puissions nous soigner et vivre. Les entretiens de nos routes, les électrifications de villages, les écoles, les eaux de pompes villageoises et autres châteaux d’eau, il nous a aidé à les avoir. Il aurait pu dire que comme ils sont FPI, je ne vais pas les aider. Mais il a fait tout ça pour nous. Nous avons même élu des députés FPI qu’on n’a plus jamais revu et nous sommes laissés à notre triste sort après leurs élections. Mais lui, sans jamais demander un poste électif, il nous a toujours aidés». Et de conclure: «C’est pourquoi, je vous demande de suivre et d’élire si possible à 100% Guikahué, notre vrai frère. Il va reprendre le développement de nos villages là où il l’avait laissé et que personne d’autre n’a continué».
Sercom PDCI-RDA
A cette dernière étape, Maurice Kakou Guikahué n’est pas passé par quatre chemins. Il s’est adressé à ses parents et les a mis devant leurs responsabilités. «Depuis 2014, vous m’avez mis à l’épreuve. Un an après, en 2015, vous avez estimé que j’avais réussi toutes les épreuves. Vous m’avez donc désigné "Cadre leader du développement de Paccolo" et vous m’avez remis la clé du canton pour ouvrir les portes des moyens et entamer son développement. C’était au cours d’une grande fête, à Mahibouo (porte d’entrée du canton) avec tous les chefs des 22 villages, tous les chefs de famille, tous les chefs des communautés, tous les présidents des jeunes et toutes les présidentes des femmes de notre canton», a-t-il rappelé avec d’ajouter : «A la recherche des moyens pour accomplir la mission que vous m’avez confiée, je me suis porté candidat aux prochaines législatives de novembre 2016. Je vous ai informés et vous m’avez encouragé pour ouvrir avec la clé que vous m’avez remise les portes pour obtenir les moyens du développement de Paccolo et de toute la sous-préfecture. C’est pourquoi, je vous dis qu’une autre candidature contre la mienne est une candidature contre vous, en déphasage avec les objectifs de la mission que vous m’avez confiée.»
Les chefs, avec à leur tête le chef du canton, Noël Gnagno Sakalou, ont répondu aux inquiétudes de leur "fils" à Dodjagnoa (village du chef du canton et en sa présence), par la voix de leur porte-parole, Alexandre Agoblé, chef de Dikouéhipalégnoa. «C’est nous qui t’avons envoyé en mission. Nous n’avons envoyé personne d’autre. Nous ne te trahirons pas. Sois rassuré de notre soutien total. Nous t’avons remis la clé du canton pour son développement. Nous avons suscité ta candidature à ces élections. Nous n’allons pas nous faire harakiri et t’abandonner au moment où tu as le plus besoin de nous», ont dit les chefs avant de rassurer Maurice Kakou Guikahué et conclure : «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour non seulement faire de toi le candidat unique du canton, mais aussi te faire élire massivement pour que tu sièges en notre nom à tous à l’Assemblée nationale.» C’était en présence de Kiffy Djédjé Bernard, chef du village de Kalahiri (commune de Ouragahio) qui a encouragé ses pairs du Paccolo à renforcer l’unité et le soutien à leur fils Guikahué. «C’est en parlant d’une seule et même voix, dans l’union et la cohésion, que le développement sera possible», a-t-il soutenu.
Auparavant, le candidat et sa délégation étaient à Gnalégribouo, dans le même canton. Là-bas, c’est Kiffy Boga Sivori dudit village (par ailleurs journaliste au quotidien Notre Voie) qui a fait des révélations émouvantes sur les actions de développement en faveur des villages de Gagnoa fortement marqués par le Front populaire ivoirien (FPI). «Je suis chef de village, donc je ne fais pas la politique. Cependant vous m’avez choisi comme chef pour vous éclairer et vous guider vers le mieux être. C’est donc un devoir pour moi de vous conseiller le meilleur chemin quand viennent des choix à faire», a-t-il précisé avant de révéler, s’adressant à sa population, qu’«en 1990, à l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire, tous nos villages sont entrés au FPI. Trois (3) ans plus tard, Guikahué est nommé ministre de la Santé du régime de Bédié en 1993. Nous l’avons tous combattu, nous avons même souhaité qu’il nous suive au FPI. Mais il est resté fidèle à son parti, le PDCI-RDA. Il a aussi conservé l’amour qu’il a toujours eu pour nous ses frères et sœurs. Malgré notre appartenance au FPI, c’est lui, militant du PDCI, qui nous a permis d’avoir des centres de santé pour que nous puissions nous soigner et vivre. Les entretiens de nos routes, les électrifications de villages, les écoles, les eaux de pompes villageoises et autres châteaux d’eau, il nous a aidé à les avoir. Il aurait pu dire que comme ils sont FPI, je ne vais pas les aider. Mais il a fait tout ça pour nous. Nous avons même élu des députés FPI qu’on n’a plus jamais revu et nous sommes laissés à notre triste sort après leurs élections. Mais lui, sans jamais demander un poste électif, il nous a toujours aidés». Et de conclure: «C’est pourquoi, je vous demande de suivre et d’élire si possible à 100% Guikahué, notre vrai frère. Il va reprendre le développement de nos villages là où il l’avait laissé et que personne d’autre n’a continué».
Sercom PDCI-RDA