Témoin au procès conjoint de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’ancien leader des "jeunes patriotes", Charles Blé Goudé, le commandant de la Garde républicaine, le lieutenant-colonel Edouard Kouaho Amichia a soutenu avoir été "écarté des prises de décisions", lors de la crise postélectorale de 2010, au premier jour de sa comparution jeudi à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye.
"Lorsque nous sommes entrés dans la phase décisive de la crise, le capitaine Bley Kouassi et l’adjudant-chef Kokobo recevaient les instructions directement du général Dogbo Blé.", l’ex-commandant de la Garde républicaine, a indiqué le lieutenant-colonel Amichia précisant avoir été "écarté dans la prise des décisions à partir de cet instant".
L'ex-commandant du bataillon N°1 de la Garde républicaine qui dit n’avoir pas été considéré par sa hiérarchie comme "un homme de confiance", a ajouté que le capitaine Bley Kouassi et l’adjudant-chef Kokobo, "effectuaient des missions sans l’aviser".
Dix-septième témoin à comparaître, le lieutenant-colonel Amichia avait souhaité par l’entremise de son conseil et pour des "mesures de protection", témoigner le visage masqué, une requête refusée par la défense.
Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis pour leur rôle présumé dans les actes de violence dont des "crimes contre l’humanité", commis lors de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 en Côte d’Ivoire.
ABL
"Lorsque nous sommes entrés dans la phase décisive de la crise, le capitaine Bley Kouassi et l’adjudant-chef Kokobo recevaient les instructions directement du général Dogbo Blé.", l’ex-commandant de la Garde républicaine, a indiqué le lieutenant-colonel Amichia précisant avoir été "écarté dans la prise des décisions à partir de cet instant".
L'ex-commandant du bataillon N°1 de la Garde républicaine qui dit n’avoir pas été considéré par sa hiérarchie comme "un homme de confiance", a ajouté que le capitaine Bley Kouassi et l’adjudant-chef Kokobo, "effectuaient des missions sans l’aviser".
Dix-septième témoin à comparaître, le lieutenant-colonel Amichia avait souhaité par l’entremise de son conseil et pour des "mesures de protection", témoigner le visage masqué, une requête refusée par la défense.
Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis pour leur rôle présumé dans les actes de violence dont des "crimes contre l’humanité", commis lors de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011 en Côte d’Ivoire.
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