Monrovia - Quatre des treize Libériens condamnés à perpétuité en juin 2014 pour mercenariat en Côte d’Ivoire voisine ont été acquittés par la Cour suprême du Liberia, la peine des neuf autres étant désormais définitive, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.
Le Tribunal pénal qui les a condamnés n’a pas apporté "le niveau de preuve requis" pour établir la culpabilité de quatre d’entre eux, selon l’arrêt du président de la Cour suprême, Francis Korkpor, qui a cassé la décision et ordonné leur libération immédiate.
En revanche, les témoignages produits par les neuf autres pour soutenir leur appel ont été jugées insuffisants et leur condamnation a été confirmée.
Tous avaient été arrêtés en 2012 après des attaques meurtrières dans l’Ouest ivoirien, frontalier du Liberia. Une de ces attaques, le 8 juin 2012, avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens, et été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo basés au Liberia.
Des partisans de M. Gbagbo ont fui au Liberia après sa chute et des mercenaires libériens ont également participé aux combats lors du conflit post-électoral en Côte d’Ivoire (décembre 2010-avril 2011), qui a fait quelque 3.000 morts.
En décembre 2015, trois Ivoiriens soupçonnés d’avoir recruté des hommes pour mener des attaques meurtrières dans leur pays avaient été arrêtés dans un camp de réfugiés du Liberia à la suite d’une attaque contre l’armée ivoirienne près de la frontière qui avait fait six morts parmi les soldats et quatre parmi les assaillants, selon le gouvernement ivoirien.
zd/sst/ms
Le Tribunal pénal qui les a condamnés n’a pas apporté "le niveau de preuve requis" pour établir la culpabilité de quatre d’entre eux, selon l’arrêt du président de la Cour suprême, Francis Korkpor, qui a cassé la décision et ordonné leur libération immédiate.
En revanche, les témoignages produits par les neuf autres pour soutenir leur appel ont été jugées insuffisants et leur condamnation a été confirmée.
Tous avaient été arrêtés en 2012 après des attaques meurtrières dans l’Ouest ivoirien, frontalier du Liberia. Une de ces attaques, le 8 juin 2012, avait fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens, et été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo basés au Liberia.
Des partisans de M. Gbagbo ont fui au Liberia après sa chute et des mercenaires libériens ont également participé aux combats lors du conflit post-électoral en Côte d’Ivoire (décembre 2010-avril 2011), qui a fait quelque 3.000 morts.
En décembre 2015, trois Ivoiriens soupçonnés d’avoir recruté des hommes pour mener des attaques meurtrières dans leur pays avaient été arrêtés dans un camp de réfugiés du Liberia à la suite d’une attaque contre l’armée ivoirienne près de la frontière qui avait fait six morts parmi les soldats et quatre parmi les assaillants, selon le gouvernement ivoirien.
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