L’Association générale de élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ageeci) a, au cours d’une conférence de presse, animée par le secrétaire général adjoint 1, Sodé Patrick, exigé la libération de leurs camarades incarcérés depuis novembre 2015 à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). C’était le lundi 26 septembre 2016, à l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Il s’agit de Seydou Berthé, Sécrétaire général de l’Ageeci, Sangaré Falikou, secrétaire à l’organisation 1 et des militants Koffi Félini Arold, Coulibaly Abdoulaye et de Yéo Baba qui croupissent actuellement dans les geôles de la Maca, pour qui Sodé Patrick a demandé la libération. Il a justifié son appel par le fait que depuis un an, ses camarades sont injustement détenus. Soucieux de clarifier les choses et de permettre la libération de ses camarades dans le respect de leur droit, l’association, selon Sodé Patrick, a mené des démarches auprès du district d’Abidjan, la Cour Suprême. « Malheureusement, il n’y a pas eu de suites favorables. Ces institutions ont toutes déchanté quelques jours seulement après le premier et dernier rendez-vous avec l’Ageeci », a-t-il constaté. « Que reproche-t-on aux camarades injustement emprisonnés ? A-t-on l’ambition de dissoudre l’association », ces questions restent nombreuses selon Sodé et les réponses semblent être enfouies « dans des raisons politiques qui poussent le procureur Adou Richard à maintenir les camarades en prison ». Il ajoutera que faire emprisonner des étudiants sans preuve, c’est leur faire perdre injustement une année et cela est un acte « très graves qui méprise le droit ». Patrick Sodé a toutefois averti que l’association se réserve le droit de permettre au Ministère de l’Intérieur de procéder à l’arrestation de l’ensemble de ses membres, au cas où rien n’est fait dans les jours à venir. A la suite d’une bagarre éclatée entre les étudiants de la Fesci et ceux de l’Ageeci, l’étudiant Wilfried Konin y a laissé la vie. Les détenus cités plus haut avaient été mis aux arrêts.
HG
Il s’agit de Seydou Berthé, Sécrétaire général de l’Ageeci, Sangaré Falikou, secrétaire à l’organisation 1 et des militants Koffi Félini Arold, Coulibaly Abdoulaye et de Yéo Baba qui croupissent actuellement dans les geôles de la Maca, pour qui Sodé Patrick a demandé la libération. Il a justifié son appel par le fait que depuis un an, ses camarades sont injustement détenus. Soucieux de clarifier les choses et de permettre la libération de ses camarades dans le respect de leur droit, l’association, selon Sodé Patrick, a mené des démarches auprès du district d’Abidjan, la Cour Suprême. « Malheureusement, il n’y a pas eu de suites favorables. Ces institutions ont toutes déchanté quelques jours seulement après le premier et dernier rendez-vous avec l’Ageeci », a-t-il constaté. « Que reproche-t-on aux camarades injustement emprisonnés ? A-t-on l’ambition de dissoudre l’association », ces questions restent nombreuses selon Sodé et les réponses semblent être enfouies « dans des raisons politiques qui poussent le procureur Adou Richard à maintenir les camarades en prison ». Il ajoutera que faire emprisonner des étudiants sans preuve, c’est leur faire perdre injustement une année et cela est un acte « très graves qui méprise le droit ». Patrick Sodé a toutefois averti que l’association se réserve le droit de permettre au Ministère de l’Intérieur de procéder à l’arrestation de l’ensemble de ses membres, au cas où rien n’est fait dans les jours à venir. A la suite d’une bagarre éclatée entre les étudiants de la Fesci et ceux de l’Ageeci, l’étudiant Wilfried Konin y a laissé la vie. Les détenus cités plus haut avaient été mis aux arrêts.
HG