La société pour le développement des forêts (Sodefor) demande aux infiltrés des forêts classées d’opter pour un départ volontaire, avant le 31 décembre 2017 sous peine d’y être contraints par la force. Son directeur général le colonel Sangaré Mamadou l’a fait savoir le mardi 27 septembre 2016, à Gagnoa.
« Partez de vous-mêmes, et il vous sera aisé de négocier pour l’exploitation de vos parcelles en production » a déclaré le colonel Sangaré Mamadou, directeur général de cette société d’Etat , à l’atelier de formation et de renforcement des capacités des agents des Eaux et Forêts sur le code forestier et les procédures liées à la constatation, à la recherche et à la répression des infractions dans les forêts classées. Des mesures coercitives seront prises à l’encontre de tout contrevenant à la décision qui veut que « de maintenant, jusqu'à la fin 2017, il n’y ait plus de personnes vivant dans les forêts classées ». Et d’ajouter que « les populations qui ont des plantations en production seront recensées dans le cadre d’un contrat par lequel la Sodefor et l’exploitant étudieront les contours pouvant permettre d’opérer des récoltes, en attendant que ces plantations ne s’éteignent définitivement ». Selon lui, cela ne peut se faire qu’une fois que ces populations seront sorties des forêts classées. Indiquant que ces mesures sont « nécessaires et salvatrices », au regard du taux élevé de pénétration et de destruction des 4,2 millions d’hectares de forêts classées que compte officiellement la Côte d’Ivoire.
G.K (Sercom)
« Partez de vous-mêmes, et il vous sera aisé de négocier pour l’exploitation de vos parcelles en production » a déclaré le colonel Sangaré Mamadou, directeur général de cette société d’Etat , à l’atelier de formation et de renforcement des capacités des agents des Eaux et Forêts sur le code forestier et les procédures liées à la constatation, à la recherche et à la répression des infractions dans les forêts classées. Des mesures coercitives seront prises à l’encontre de tout contrevenant à la décision qui veut que « de maintenant, jusqu'à la fin 2017, il n’y ait plus de personnes vivant dans les forêts classées ». Et d’ajouter que « les populations qui ont des plantations en production seront recensées dans le cadre d’un contrat par lequel la Sodefor et l’exploitant étudieront les contours pouvant permettre d’opérer des récoltes, en attendant que ces plantations ne s’éteignent définitivement ». Selon lui, cela ne peut se faire qu’une fois que ces populations seront sorties des forêts classées. Indiquant que ces mesures sont « nécessaires et salvatrices », au regard du taux élevé de pénétration et de destruction des 4,2 millions d’hectares de forêts classées que compte officiellement la Côte d’Ivoire.
G.K (Sercom)