La ville de Katiola dans le nord de la Côte d’Ivoire a été en ébullition dans la journée du lundi 03 Octobre 2016.
À l’origine de cette révolte de la population , le meurtre d’un jeune répondant au nom de Sawadogo Yaya. Ce dernier, soupçonné d’être un voleur , a été abattu sur la base de ce soupçon par un policier. Suite au grabuge dont la nouvelle s’est répandue dans la ville comme une trainée de poudre, la population, sous l’effet d’une colère hystérique s’est attaquée au commissariat de police. Des échauffourées en ont résulté entre les forces de police et les manifestants. On dénombre deux blessés par balles dont une femme qui aurait pris une décharge de chevrotine dans les fesses. Les éléments du commissariat, face à des manifestants qui tenaient à en découdre avec eux auraient usé de moyens conventionnels de défense pour les repousser. Outre les blessés, le commissariat a été incendié, des engins (voitures et motos) sont partis en fumée , de même que le domicile d’un officier de police. Face à la situation , le préfet de région a convoqué une réunion d’urgence avec les différentes unités des forces de défense et de sécurité, les différentes couches de la population pour appeler à l’apaisement ; un détachement de la gendarmerie nationale de la ville de Bouaké est allé en renfort à Katiola. Au moment où nous mettions sous presse, il régnait un calme précaire dans la ville , avec l’activité commerciale pratiquement inexistante du fait de la fermeture des magasins et du marché central situé dans les encablures du commissariat de police.
Ernest Famin : infos Aboubakar S
À l’origine de cette révolte de la population , le meurtre d’un jeune répondant au nom de Sawadogo Yaya. Ce dernier, soupçonné d’être un voleur , a été abattu sur la base de ce soupçon par un policier. Suite au grabuge dont la nouvelle s’est répandue dans la ville comme une trainée de poudre, la population, sous l’effet d’une colère hystérique s’est attaquée au commissariat de police. Des échauffourées en ont résulté entre les forces de police et les manifestants. On dénombre deux blessés par balles dont une femme qui aurait pris une décharge de chevrotine dans les fesses. Les éléments du commissariat, face à des manifestants qui tenaient à en découdre avec eux auraient usé de moyens conventionnels de défense pour les repousser. Outre les blessés, le commissariat a été incendié, des engins (voitures et motos) sont partis en fumée , de même que le domicile d’un officier de police. Face à la situation , le préfet de région a convoqué une réunion d’urgence avec les différentes unités des forces de défense et de sécurité, les différentes couches de la population pour appeler à l’apaisement ; un détachement de la gendarmerie nationale de la ville de Bouaké est allé en renfort à Katiola. Au moment où nous mettions sous presse, il régnait un calme précaire dans la ville , avec l’activité commerciale pratiquement inexistante du fait de la fermeture des magasins et du marché central situé dans les encablures du commissariat de police.
Ernest Famin : infos Aboubakar S