L’énergéticien américain spécialisé sur l’Afrique Endeavor accuse Starenergie d’avoir violé les termes de l’accord sur la centrale à gaz de Songon en confiant sa construction à la China Energy Engineering Corporation (CEEC).
L’entreprise ivoirienne avait, en effet, signé avec Endeavour en 2015 un accord de co-développement relatif à la construction de la centrale de 372 MW de capacité et à sa fourniture en gaz naturel liquéfié. Cependant, le 20 août passé, elle a signé avec la CEEC un contrat en vertu duquel cette dernière construira l’infrastructure qu’elle financera à hauteur de 75%.
« Endeavor est déçu par les actes de Starenergie qui vont à l’encontre aussi bien de l’accord conclu entre les deux parties que des usages internationaux », a affirmé la société américaine dans un communiqué avant de prévenir : « Endeavor est résolu à faire valoir ses droits dans l’accord de co-développement et demandera réparation auprès de Starenergie et de toute entité qui s’est immiscée de manière délictuelle dans nos droits contractuels ».
Ces accusations ont été rejetées par Richard Amon, le CEO de Starenergie, qui a déclaré à Reuters que sa société a averti la compagnie américaine en janvier qu’elle pensait que cette dernière avait failli à ses obligations contractuelles, et qu’elle était sur le point d’annuler l’accord.
« J’ai fait tout ce que je pouvais pour pouvoir travailler avec Endeavor. Nous avons envoyé une lettre mettant fin à l’accord de co-développement », a affirmé le dirigeant.
Gwladys Johnson
L’entreprise ivoirienne avait, en effet, signé avec Endeavour en 2015 un accord de co-développement relatif à la construction de la centrale de 372 MW de capacité et à sa fourniture en gaz naturel liquéfié. Cependant, le 20 août passé, elle a signé avec la CEEC un contrat en vertu duquel cette dernière construira l’infrastructure qu’elle financera à hauteur de 75%.
« Endeavor est déçu par les actes de Starenergie qui vont à l’encontre aussi bien de l’accord conclu entre les deux parties que des usages internationaux », a affirmé la société américaine dans un communiqué avant de prévenir : « Endeavor est résolu à faire valoir ses droits dans l’accord de co-développement et demandera réparation auprès de Starenergie et de toute entité qui s’est immiscée de manière délictuelle dans nos droits contractuels ».
Ces accusations ont été rejetées par Richard Amon, le CEO de Starenergie, qui a déclaré à Reuters que sa société a averti la compagnie américaine en janvier qu’elle pensait que cette dernière avait failli à ses obligations contractuelles, et qu’elle était sur le point d’annuler l’accord.
« J’ai fait tout ce que je pouvais pour pouvoir travailler avec Endeavor. Nous avons envoyé une lettre mettant fin à l’accord de co-développement », a affirmé le dirigeant.
Gwladys Johnson