Débuté le lundi 3 octobre dernier devant le tribunal militaire d’Abidjan, au Plateau, le procès des présumés meurtriers du jeune Rayan Yassin, un franco-ivoirien de 13 ans, s’est vite refermé après deux jours d’audience, a-t-on constaté. Selon des sources proches de la juridiction militaire, le procès a été reporté au mardi 11 octobre prochain. « Le procès de l’affaire Rayan a été reporté au 11 octobre. Nous n’en savons pas les raisons. Seul le commissaire du gouvernement(le procureur militaire Ange Kessi Bernard, Ndlr) peut vous en dire plus après avoir pris un rendez-vous avec lui. Pas même ses secrétaires dont une vient de sortir du bureau! », a indiqué sèchement, hier en fin de matinée, un des deux éléments du poste de garde du tribunal militaire d’Abidjan, situé au 17ème étage de la Tour C de la cité administrative, au Plateau. Pour des observateurs de la vie politique en Côte d’Ivoire, ce réveil subit du tribunal militaire d’Abidjan relativement à cette affaire d’assassinat du jeune Rayan n’est pas fortuit. Puis qu’il y a moins d’une semaine, soit le vendredi 30 septembre dernier, nous révélions dans nos colonnes, l’ouverture prochaine d’une enquête sur ces faits criminels par le parquet de Paris. « Le parquet de Paris s’apprête à ouvrir une enquête judiciaire pour homicide après la mort de Rayan Yassin, un Franco-ivoirien de 13 ans tué accidentellement le 13 mai à Assinie(120 km à l’Est d’Abidjan) (…) Un juge d’instruction doit être désigné sur ce dossier », a annoncé le bi-mensuel français d’informations diplomatiques, La Lettre du continent, dans sa publication no 737 du 21 septembre 2016. Citant plusieurs policiers du commissariat de cette station balnéaire, chargés de sécuriser la résidence privée du chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui seraient à la base de cet homicide. Ainsi, 6 mois après la mort du jeune Rayan Yassin, le tribunal militaire d’Abidjan tente d’élucider les circonstances exactes de cet homicide.
D.K
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