Le sommet extraordinaire de l'Union Africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique, constitue une occasion unique et stratégique d'examiner en profondeur des principaux défis en Afrique dans le développement de l'économie bleue, a affirmé un responsable onusien lundi à Lomé.
"Pour peu qu'elle soit bien sécurisée et judicieusement exploitée, notre économie bleue peut contribuer de manière significative à la transformation et à la croissance du continent, à une meilleure connaissance de la biotechnologie maritime et aquatique, à la croissance du secteur maritime à l'échelle du continent, au développement du transport et de la pêche en mer comme sur les cours d'eau et les lacs, et enfin, à l'exploitation et à la mise en valeur des ressources minières et autres que recèlent les fonds marins", a affirmé lundi Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.
S'exprimant à l'ouverture des manifestations prévues en marge du sommet de Lomé sur la sécurité maritime, ce haut fonctionnaire du système des Nations Unies, a estimé que les océans du continent africain, renferment un trésor caché qu'il faut à tout prix dévoiler, protéger et exploiter afin de favoriser la transformation structurelle du continent.
"Le potentiel est d'une ampleur significative. En effet, l'économie maritime africaine représente aujourd'hui près de 70% du produit intérieur brut du continent, étant à l'origine des trois quarts environ des recettes budgétaires des Etats", a-t-il indiqué.
Il a cependant déploré des menaces qui pèsent sur la zone maritime africaine, telles que la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic d'armes et de drogue, la piraterie et les vols à main armée en mer, le mazoutage illégal, le vol de pétrole brut le long des côtes africaines, le terrorisme maritime, la traite d'êtres humains et le transport illégal par voie maritime de demandeurs d'asile.
De même, il a regretté aussi, le fait que la pêche et la surpêche illicites, non réglementées et non déclarées, ainsi que des crimes écologiques comme les naufrages délibérés, les déversements intentionnels d'hydrocarbures et l'immersion de déchets toxiques constituent également des sujets de préoccupations majeurs.
En affirmant que l'importance stratégique de la sécurité des zones maritimes du continent africain ne saurait être sous-estimée, M. Lopes a préconisé une approche globale et intégrée fondée sur des indicateurs combinés de mesures de la croissance en vue de réaliser le plein potentiel de l'économie bleue.
"Lors de l'élaboration de cette approche, il nous faut, entre autres, évaluer nos richesses +bleue+ dans le but de protéger cette importance ressource et optimiser sa mise en valeur et sa gestion aux fins d'une transformation structurelle et d'un développement durable sans exclusive ; renforcer les moyens d'observations, de contrôle et de surveillance dans les différents espaces maritimes du continent", a-t-il souligné.
"Pour peu qu'elle soit bien sécurisée et judicieusement exploitée, notre économie bleue peut contribuer de manière significative à la transformation et à la croissance du continent, à une meilleure connaissance de la biotechnologie maritime et aquatique, à la croissance du secteur maritime à l'échelle du continent, au développement du transport et de la pêche en mer comme sur les cours d'eau et les lacs, et enfin, à l'exploitation et à la mise en valeur des ressources minières et autres que recèlent les fonds marins", a affirmé lundi Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.
S'exprimant à l'ouverture des manifestations prévues en marge du sommet de Lomé sur la sécurité maritime, ce haut fonctionnaire du système des Nations Unies, a estimé que les océans du continent africain, renferment un trésor caché qu'il faut à tout prix dévoiler, protéger et exploiter afin de favoriser la transformation structurelle du continent.
"Le potentiel est d'une ampleur significative. En effet, l'économie maritime africaine représente aujourd'hui près de 70% du produit intérieur brut du continent, étant à l'origine des trois quarts environ des recettes budgétaires des Etats", a-t-il indiqué.
Il a cependant déploré des menaces qui pèsent sur la zone maritime africaine, telles que la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic d'armes et de drogue, la piraterie et les vols à main armée en mer, le mazoutage illégal, le vol de pétrole brut le long des côtes africaines, le terrorisme maritime, la traite d'êtres humains et le transport illégal par voie maritime de demandeurs d'asile.
De même, il a regretté aussi, le fait que la pêche et la surpêche illicites, non réglementées et non déclarées, ainsi que des crimes écologiques comme les naufrages délibérés, les déversements intentionnels d'hydrocarbures et l'immersion de déchets toxiques constituent également des sujets de préoccupations majeurs.
En affirmant que l'importance stratégique de la sécurité des zones maritimes du continent africain ne saurait être sous-estimée, M. Lopes a préconisé une approche globale et intégrée fondée sur des indicateurs combinés de mesures de la croissance en vue de réaliser le plein potentiel de l'économie bleue.
"Lors de l'élaboration de cette approche, il nous faut, entre autres, évaluer nos richesses +bleue+ dans le but de protéger cette importance ressource et optimiser sa mise en valeur et sa gestion aux fins d'une transformation structurelle et d'un développement durable sans exclusive ; renforcer les moyens d'observations, de contrôle et de surveillance dans les différents espaces maritimes du continent", a-t-il souligné.