Un groupe des organisations de promotion des droits de l'enfant au Togo a saisi lundi l'ouverture officielle des activités parallèles (side-events) au sommet de l'Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique, pour demander une budgétisation favorable aux enfants du continent.
Le groupe est composé de six organisations, notamment WAO-Afrique, FODDET, Plan international Togo, Terre des Hommes, BorneFonden et l'UNICEF.
Pour le groupe, le sommet de l'Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique est une opportunité de plaidoyer sur un sujet fortement lié au thème du sommet et auquel on n'accorde généralement pas toute l'importance nécessaire. Il s'agit de la budgétisation sensible aux enfants, filles et aux garçons.
Pour le porte-parole du groupe, Isselmou Boukhary, représentant résident de l'UNICEF, malgré les progrès enregistrés dans le monde pour améliorer la qualité de vie des être humains, force est de constater que toutes les partie du monde ne progressent pas au même rythme. "Et dans un même pays, des inégalités et des poches de vulnérabilité parfois extrêmes persistent et affectent prioritairement les enfants", a-t-il déploré.
A titre d'exemple, Isselmou Boukhary a relevé que 385 millions d'enfants dans le monde vivent sous le seuil d'extrême pauvreté soit avec moins de deux dollars par jour alors que plus de la moitié des enfants vivant dans l'extrême pauvreté se trouve en Afrique au sud du Sahara. Il a aussi relevé que 19,5% d'enfants dans le monde vivent sous l'extrême pauvreté comparé à 9,2% d'adulte.
Le représentant résident de l'UNICEF au Togo a confié que les financement des secteurs de la santé et de la protection sociale sur les ressources publiques entre 2010 et 2011 représentent 8,6% du produit intérieur brut (PIB) à l'échelle mondiale, alors qu'ils ne sont que de 4,2% pour l'Afrique au sud du Sahara (niveau de financement le plus bas à l'échelle mondiale).
Il a aussi déploré que les financements publics en matière de protection sociale orientée vers les enfants représentent 0,1% du PIB en Afrique subsaharienne alors qu'ils atteignent 2,2% en Europe centrale.
Pour lui, le budget est l'élément central de la matérialisation et de la concrétisation des politiques publique en programmes et activités. "Toutes les conventions et tous les traités sur les droits et le bien-être des enfants requièrent des ressources pour leur mise en œuvre et leur réalisation. Sans ressources financières, ces traités et différentes conventions restent des promesses vides", a-t-il poursuivi.
Il a estimé que les budgets sont indubitablement le baromètre objectif des priorités de politique et du véritable engagement des gouvernements. Par conséquent, il invite les Etats africains à accorder une attention prioritaire à une meilleure allocation budgétaire aux secteurs qui ont un impact sur la vie des enfants, en mettant un accent particulier sur trois domaine prioritaires, à savoir : faire en sorte que la priorité soit accordée à l'allocation et à l'exécution budgétaire pour réalisation des droit et au bien-être des enfants ; veiller à l'utilisation efficace des ressources au moyen de cadres et de cycles budgétaires transparents ; et garantir un soutien et un investissement adéquat dans le domaine de la petite enfance.
Le groupe est composé de six organisations, notamment WAO-Afrique, FODDET, Plan international Togo, Terre des Hommes, BorneFonden et l'UNICEF.
Pour le groupe, le sommet de l'Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique est une opportunité de plaidoyer sur un sujet fortement lié au thème du sommet et auquel on n'accorde généralement pas toute l'importance nécessaire. Il s'agit de la budgétisation sensible aux enfants, filles et aux garçons.
Pour le porte-parole du groupe, Isselmou Boukhary, représentant résident de l'UNICEF, malgré les progrès enregistrés dans le monde pour améliorer la qualité de vie des être humains, force est de constater que toutes les partie du monde ne progressent pas au même rythme. "Et dans un même pays, des inégalités et des poches de vulnérabilité parfois extrêmes persistent et affectent prioritairement les enfants", a-t-il déploré.
A titre d'exemple, Isselmou Boukhary a relevé que 385 millions d'enfants dans le monde vivent sous le seuil d'extrême pauvreté soit avec moins de deux dollars par jour alors que plus de la moitié des enfants vivant dans l'extrême pauvreté se trouve en Afrique au sud du Sahara. Il a aussi relevé que 19,5% d'enfants dans le monde vivent sous l'extrême pauvreté comparé à 9,2% d'adulte.
Le représentant résident de l'UNICEF au Togo a confié que les financement des secteurs de la santé et de la protection sociale sur les ressources publiques entre 2010 et 2011 représentent 8,6% du produit intérieur brut (PIB) à l'échelle mondiale, alors qu'ils ne sont que de 4,2% pour l'Afrique au sud du Sahara (niveau de financement le plus bas à l'échelle mondiale).
Il a aussi déploré que les financements publics en matière de protection sociale orientée vers les enfants représentent 0,1% du PIB en Afrique subsaharienne alors qu'ils atteignent 2,2% en Europe centrale.
Pour lui, le budget est l'élément central de la matérialisation et de la concrétisation des politiques publique en programmes et activités. "Toutes les conventions et tous les traités sur les droits et le bien-être des enfants requièrent des ressources pour leur mise en œuvre et leur réalisation. Sans ressources financières, ces traités et différentes conventions restent des promesses vides", a-t-il poursuivi.
Il a estimé que les budgets sont indubitablement le baromètre objectif des priorités de politique et du véritable engagement des gouvernements. Par conséquent, il invite les Etats africains à accorder une attention prioritaire à une meilleure allocation budgétaire aux secteurs qui ont un impact sur la vie des enfants, en mettant un accent particulier sur trois domaine prioritaires, à savoir : faire en sorte que la priorité soit accordée à l'allocation et à l'exécution budgétaire pour réalisation des droit et au bien-être des enfants ; veiller à l'utilisation efficace des ressources au moyen de cadres et de cycles budgétaires transparents ; et garantir un soutien et un investissement adéquat dans le domaine de la petite enfance.