Débutée depuis deux semaines, la grève des populations contre les transporteurs pour la réduction du tarif du transport Abidjan-Alépé, de 1000 fcfa à 500 fcfa, a connu un tournant, hier matin, a-t-on appris de sources sécuritaires dans le chef-lieu du pays Lepin. Des gendarmes venus du camp commando d’Abobo afin d’appuyer ceux de la brigade d’Alépé ont dispersé, les manifestants composés de jeunes gens et de femmes, à coups de gaz lacrymogène. Ils ont également enlevé les barrages érigés au niveau du carrefour Sodeci, sur la voie principale. Selon des habitants joints par téléphone, les gendarmes auraient même pilonné au gaz lacrymogène, l’intérieur d’une maternité d’Alépé.
Une peur-panique s’est emparée des élèves qui ont rejoint précipitamment leurs domiciles et des travailleurs des administrations et des commerces qui ont fermé tous les bureaux. Paralysant du coup tous les services de la ville. Ainsi que le transport public. Plus d’une dizaine manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre puis relâchés plus tard. Les transporteurs ont convenu, a-t-on appris, de signer un accord avec les autorités afin d’appliquer le nouveau coût du transport Abidjan-Alépé qui est de 800 fcfa. Au moment où nous mettions sous presse hier, un calme précaire était revenu dans la ville.
Didier Kéi
Une peur-panique s’est emparée des élèves qui ont rejoint précipitamment leurs domiciles et des travailleurs des administrations et des commerces qui ont fermé tous les bureaux. Paralysant du coup tous les services de la ville. Ainsi que le transport public. Plus d’une dizaine manifestants ont été arrêtés par les forces de l’ordre puis relâchés plus tard. Les transporteurs ont convenu, a-t-on appris, de signer un accord avec les autorités afin d’appliquer le nouveau coût du transport Abidjan-Alépé qui est de 800 fcfa. Au moment où nous mettions sous presse hier, un calme précaire était revenu dans la ville.
Didier Kéi