Les populations de la cité du fromager sont de plus en plus victimes d’agressions perpétrées par la malades mentaux dont le nombre ne cessent de croitre. «J’ai été tabassé par un fou à la cathédrale Sainte Anne de Gagnoa, récemment. Je suis du service d’ordre de l’église. Ce jour-là, je suis allé très tôt le matin pour ouvrir la paroisse avant la messe. Malheureusement, je me suis retrouvé nez à nez avec un fou qui était couché devant l’église. Contre toute attente, il s’est servi d’un gourdin pour me donner des coups au niveau de la tête», affirme le nommé Nestor que nous avons rencontré à la salle de pansement du centre hospitalier régional de Gagnoa.
Dame Clémentine Zago, une autre victime, mettra du temps avant d’oublier la bastonnade dont elle a été victime alors qu’elle venait de prendre part à une messe dans le mois d’août dernier. «Je revenais de la messe à la cathédrale, un samedi. Arrivée au rond point du Chr, un fou m’a rejointe sur le trottoir que j’occupais. Prise de peur, j’ai décidé de traverser pour l’éviter. Mais c’était mal le connaitre parce qu’il a fait le même geste que moi avant d’arracher le pagne que je portais en vue de satisfaire sa libido. J’ai eu la vie sauve grâce aux passants qui ont réagi promptement pour ne pas que le pire se produise», a-t-elle relaté. D’où son appel aux autorités afin qu’elles prennent des mesures pour prévenir les agressions de fous.
Fatou, c’est le nom d’une folle qui ne fait pas de cadeau aux passants devant la préfecture de Gagnoa. «Cette folle est célèbre à cause de la propriété qui la caractérise. J’étais de passage avec des amis, je ne m’attendais pas à Fatou, elle a lancé un balaie qui m’a atteint au visage. Mes compagnons se sont moqués de moi, pourtant j’avais très mal. J’ai voulu répliquer mais j’ai été maitrisé par des témoins de la scène», a narré l’infortuné. Une restauratrice, dans les environs de la direction régionale de la culture du Goh qui n’a pas voulu décliner son identité, dit avoir vu un autre fou communément appelé Shiper s’enfuir avec un plat de riz qu’elle venait de servir à un client. Un fait qui a considérablement impacté sa recettes.
Au regard des récurrentes agressions dont se rendent coupables les malades mentaux, le vœu des populations de la ville de Gagnoa, c’est que l’Etat ivoirien construise un hôpital psychiatrique à l’instar de celui de Bingerville pour les accueillir.
Doumbia Namory
Correspondant permanent
Dame Clémentine Zago, une autre victime, mettra du temps avant d’oublier la bastonnade dont elle a été victime alors qu’elle venait de prendre part à une messe dans le mois d’août dernier. «Je revenais de la messe à la cathédrale, un samedi. Arrivée au rond point du Chr, un fou m’a rejointe sur le trottoir que j’occupais. Prise de peur, j’ai décidé de traverser pour l’éviter. Mais c’était mal le connaitre parce qu’il a fait le même geste que moi avant d’arracher le pagne que je portais en vue de satisfaire sa libido. J’ai eu la vie sauve grâce aux passants qui ont réagi promptement pour ne pas que le pire se produise», a-t-elle relaté. D’où son appel aux autorités afin qu’elles prennent des mesures pour prévenir les agressions de fous.
Fatou, c’est le nom d’une folle qui ne fait pas de cadeau aux passants devant la préfecture de Gagnoa. «Cette folle est célèbre à cause de la propriété qui la caractérise. J’étais de passage avec des amis, je ne m’attendais pas à Fatou, elle a lancé un balaie qui m’a atteint au visage. Mes compagnons se sont moqués de moi, pourtant j’avais très mal. J’ai voulu répliquer mais j’ai été maitrisé par des témoins de la scène», a narré l’infortuné. Une restauratrice, dans les environs de la direction régionale de la culture du Goh qui n’a pas voulu décliner son identité, dit avoir vu un autre fou communément appelé Shiper s’enfuir avec un plat de riz qu’elle venait de servir à un client. Un fait qui a considérablement impacté sa recettes.
Au regard des récurrentes agressions dont se rendent coupables les malades mentaux, le vœu des populations de la ville de Gagnoa, c’est que l’Etat ivoirien construise un hôpital psychiatrique à l’instar de celui de Bingerville pour les accueillir.
Doumbia Namory
Correspondant permanent