Les paysans et autres acteurs de la filière café-cacao de la région du Goh sont la cible des braqueurs depuis l’ouverture officielle de la campagne de ce binôme agricole. Au cours d’un point de presse qu’il a donné, hier, au siège d’une coopérative de Gagnoa, Samassi Adama, représentant des opérateurs de la filière café-cacao de la région, a indiqué que deux malfrats ont rendu une visite inamicale au sieur Tiraongo Ousmane, dans son magasin, alors qu’il venait d’effectuer une opération bancaire, le 18 octobre dernier. Ces personnes sans foi ni loi ont emporté son véhicule et la somme de 31 millions FCFA destinée à l’achat du cacao bord-champ. L’embuscade tendue au pisteur Kouamé Koffi qui se rendait à Gueyo, dans le même mois d’octobre, pour acheter des fèves de cacao, par quatre coupeurs de routes avant de s’enfuir avec la somme de 10 millions FCFA n’a pas échappé à la mémoire du conférencier. Samassi Adama a surtout dénoncé, le braquage dont a été victime un acteur de la filière café-cacao de nationalité libanaise qui a dépossédé de la somme de 6 millions FCFA, dans son magasin.
Après ce décor très dépréciatif de la situation sécuritaire dans la région du Goh, le conférencier a interpellé le gouvernement ivoirien afin qu’il prenne des dispositions pour sécuriser les activités des coopératives café-cacao. «Nous invitons le gouvernement ivoirien à se pencher sérieusement sur la situation sécuritaire de notre localité pour nettoyer la région des coupeurs de routes qui la gangrènent. Nous l’invitons à renforcer la capacité de mobilité des forces de l’ordre qui semblent un peu dépassées par la puissance de feu des bandits», a-t-il soutenu. «Toutefois, si n’est rien fait, nous entendons suspendre toutes activités économiques liées au café-cacao jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée à la situation sécuritaire», a menacé Samassi Adama.
Doumbia Namory
Correspondant permanent
Après ce décor très dépréciatif de la situation sécuritaire dans la région du Goh, le conférencier a interpellé le gouvernement ivoirien afin qu’il prenne des dispositions pour sécuriser les activités des coopératives café-cacao. «Nous invitons le gouvernement ivoirien à se pencher sérieusement sur la situation sécuritaire de notre localité pour nettoyer la région des coupeurs de routes qui la gangrènent. Nous l’invitons à renforcer la capacité de mobilité des forces de l’ordre qui semblent un peu dépassées par la puissance de feu des bandits», a-t-il soutenu. «Toutefois, si n’est rien fait, nous entendons suspendre toutes activités économiques liées au café-cacao jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée à la situation sécuritaire», a menacé Samassi Adama.
Doumbia Namory
Correspondant permanent