L’insécurité a atteint un niveau record dans le canton Djandji, qui comprend les sous-préfectures d’Ayamé, de Yaou et de Bianouan. Les attaques à main armée de domiciles, les vols de motos et les braquages sur les routes, en pleine journée, sont récurrents. Les usagers du tronçon Aboisso-Bianouan n’osent plus emprunter la voie au-delà de 16 heures. Car, des coupeurs de route puissamment armés ont attaqué, récemment, un véhicule de transport en commun entre Ebikro et Sanhoukro. Tous les passagers ont été minutieusement fouillés en pleine journée et en pleine voie. Quelques jours après cette attaque, un planteur de nationalité burkinabé et son épouse ont reçu la visite d’individus armés. Selon des informations reçues, le vieil homme qui vit seul avec sa femme au bord du fleuve Bia dans la zone d’Ebikro, a été solidement ligoté par les bandits. Ceux-ci auraient emporté un million de FCFA, après avoir violé la femme du planteur.
La plupart des agressions sont portées, à temps ou beaucoup plus tard, à la connaissance de la brigade de gendarmerie d’Ayamé, qui couvre les trois sous-préfectures. Malheureusement, elle ne dispose pas de véhicule d’intervention. Et les bandits en sont informés. Convaincus qu’il ne peut y avoir de patrouilles inopinées, ils opèrent tranquillement et très souvent après renseignement. La brigade de gendarmerie est pratiquement démunie et se contente, chaque fois, de faire des constats d’usage et d’ouvrir des enquêtes. Elle est la seule unité de la gendarmerie, qui ne dispose pas de véhicule dans la compagnie d’Aboisso depuis la crise postélectorale. Les déferrements au parquet d’Aboisso se font dans des véhicules de transport en commun loués ou dans les voitures personnelles des gendarmes.
Sam K.D
La plupart des agressions sont portées, à temps ou beaucoup plus tard, à la connaissance de la brigade de gendarmerie d’Ayamé, qui couvre les trois sous-préfectures. Malheureusement, elle ne dispose pas de véhicule d’intervention. Et les bandits en sont informés. Convaincus qu’il ne peut y avoir de patrouilles inopinées, ils opèrent tranquillement et très souvent après renseignement. La brigade de gendarmerie est pratiquement démunie et se contente, chaque fois, de faire des constats d’usage et d’ouvrir des enquêtes. Elle est la seule unité de la gendarmerie, qui ne dispose pas de véhicule dans la compagnie d’Aboisso depuis la crise postélectorale. Les déferrements au parquet d’Aboisso se font dans des véhicules de transport en commun loués ou dans les voitures personnelles des gendarmes.
Sam K.D
