Madou Lago Simplice, un prévenu qui semblait ne pas être en possession de toutes ses facultés mentales, a été condamné mercredi à 24 mois d’emprisonnement par les juges de la section de tribunal de Séguéla devant lesquels il comparaissait pour "détention illicite de cannabis en vue de la consommation".
"…Dieu m’a dit de ne plus partir à l’église", a-t-il déclaré, entre autres, au président de l’audience correctionnelle de ce jour qui lui demandait s’il reconnaissait le délit pour lequel il était poursuivi.
Discutant à bâtons rompus avec les magistrats qui lui rappelaient que son attitude va lui créer de graves ennuis, l’accusé semblait n’en avoir cure.
"Si vous commandez, moi aussi je commande", répondit-il dans un long discours incohérent qui a suscité l’hilarité de l’auditoire et le courroux des juges.
Une expertise médicale demandée par les autorités judiciaires avait pourtant attesté que le prévenu qui menaçait la sécurité des populations de Diarabana, une sous-préfecture de Séguéla, n’était pas "fou".
Après le réquisitoire du substitut du procureur de la République, le président a condamné Madou Lago Simplice à deux ans de prison, 200 000 francs d’amende, 10 ans de privation de ses droits civiques, trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national, sauf à Galébré, dans le département de Guibéroua, ainsi que la confiscation du scellé.
kkp/ask
"…Dieu m’a dit de ne plus partir à l’église", a-t-il déclaré, entre autres, au président de l’audience correctionnelle de ce jour qui lui demandait s’il reconnaissait le délit pour lequel il était poursuivi.
Discutant à bâtons rompus avec les magistrats qui lui rappelaient que son attitude va lui créer de graves ennuis, l’accusé semblait n’en avoir cure.
"Si vous commandez, moi aussi je commande", répondit-il dans un long discours incohérent qui a suscité l’hilarité de l’auditoire et le courroux des juges.
Une expertise médicale demandée par les autorités judiciaires avait pourtant attesté que le prévenu qui menaçait la sécurité des populations de Diarabana, une sous-préfecture de Séguéla, n’était pas "fou".
Après le réquisitoire du substitut du procureur de la République, le président a condamné Madou Lago Simplice à deux ans de prison, 200 000 francs d’amende, 10 ans de privation de ses droits civiques, trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national, sauf à Galébré, dans le département de Guibéroua, ainsi que la confiscation du scellé.
kkp/ask
