Un prévenu, Karamoko Moussa dit "Treillis" qui comparaissait, mercredi, devant les juges de la section de tribunal de Séguéla pour "vol de nuit en réunion portant sur trois motocyclettes et détention illicite de cannabis", a accusé les agents du commissariat de police de Mankono (région du Béré) de vouloir lui nuire dans cette affaire-ci.
Karamoko soutient entretenir des relations avec une fille qui aurait également pour amant un commissaire. Des disputes auraient un jour éclaté dans un restaurant entre lui et des policiers qui lui auraient dit que "si j’ai un petit souci, ils vont me déférer en même temps. Il a aussi révélé avoir auparavant remis la somme de 500 000 francs au commissaire pour réparer le véhicule de liaison de la police accidenté au retour d’une mission sur Séguéla.
Le substitut du procureur s’est insurgé contre cette version des faits, arguant que l’accusé ne peut nullement se substituer au ministère de tutelle des policiers et que tous ne peuvent tous lui en vouloir pour une affaire de copine.
A l’issue des débats contradictoires, Karamoko Moussa a été condamné, entre autres, à 10 années de privation de liberté, 500 000 francs d’amende, 10 ans de privation des droits civiques et trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national.
kkp/ask
Karamoko soutient entretenir des relations avec une fille qui aurait également pour amant un commissaire. Des disputes auraient un jour éclaté dans un restaurant entre lui et des policiers qui lui auraient dit que "si j’ai un petit souci, ils vont me déférer en même temps. Il a aussi révélé avoir auparavant remis la somme de 500 000 francs au commissaire pour réparer le véhicule de liaison de la police accidenté au retour d’une mission sur Séguéla.
Le substitut du procureur s’est insurgé contre cette version des faits, arguant que l’accusé ne peut nullement se substituer au ministère de tutelle des policiers et que tous ne peuvent tous lui en vouloir pour une affaire de copine.
A l’issue des débats contradictoires, Karamoko Moussa a été condamné, entre autres, à 10 années de privation de liberté, 500 000 francs d’amende, 10 ans de privation des droits civiques et trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national.
kkp/ask
