Séguéla – Poursuivi pour détention et cession illicites de cannabis, le prévenu a failli échapper de justesse aux juges de la section de tribunal de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), n’eût été le témoignage de Karamoko Amara dit Milno qui l'a confondu à la barre.
Karamoko Amara, déféré au parquet de Séguéla pour détention illicite de cannabis en vue de la consommation, attendait la fin de l’audience correctionnelle de la journée pour passer devant le substitut du procureur quand il lui a été fait appel pour identifier son fournisseur qui n’était autre que le prévenu Karamoko Souleymane.
Sur le procès-verbal d’audition établi à Mankono, dans la région du Béré, d’où viennent les accusés, Karamoko Amara avait également mis en cause le même dealer.
"Dieu est pour la justice. C’est pourquoi, il a permis que tu n’y échappes pas", a indiqué le président de séance après une suspension d’audience qui a permis de faire le lien entre les deux affaires et décanter la situation.
"J’avais déjà enlevé son nom de la liste de ceux dont j’allais plaider pour la condamnation", a révélé le substitut du procureur qui a dit être dorénavant suffisamment édifié de la culpabilité de Karamoko Souleymane.
Au cours de son interrogatoire, l’accusé avait ému l’auditoire avec des trémolos dans la voix en niant être un dealer, malgré la dénonciation d’un autre prévenu avec lequel il était jugé.
Karamoko Souleymane a donc été condamné à cinq années de réclusion, 500.000 FCFA d’amende, 10 ans de privation de droits civiques et trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national, sauf son lieu de naissance.
kkp/akn/kp
Karamoko Amara, déféré au parquet de Séguéla pour détention illicite de cannabis en vue de la consommation, attendait la fin de l’audience correctionnelle de la journée pour passer devant le substitut du procureur quand il lui a été fait appel pour identifier son fournisseur qui n’était autre que le prévenu Karamoko Souleymane.
Sur le procès-verbal d’audition établi à Mankono, dans la région du Béré, d’où viennent les accusés, Karamoko Amara avait également mis en cause le même dealer.
"Dieu est pour la justice. C’est pourquoi, il a permis que tu n’y échappes pas", a indiqué le président de séance après une suspension d’audience qui a permis de faire le lien entre les deux affaires et décanter la situation.
"J’avais déjà enlevé son nom de la liste de ceux dont j’allais plaider pour la condamnation", a révélé le substitut du procureur qui a dit être dorénavant suffisamment édifié de la culpabilité de Karamoko Souleymane.
Au cours de son interrogatoire, l’accusé avait ému l’auditoire avec des trémolos dans la voix en niant être un dealer, malgré la dénonciation d’un autre prévenu avec lequel il était jugé.
Karamoko Souleymane a donc été condamné à cinq années de réclusion, 500.000 FCFA d’amende, 10 ans de privation de droits civiques et trois ans d’interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national, sauf son lieu de naissance.
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