La Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (Ciddh) présidé par Mme Pédan Marthe Coulibaly, a dénoncé, dans un communiqué de presse dont Notre Voie a reçu copie, le cambriolage des sièges du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (Rasalao-Ci), du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) et du Club Union africaine Côte d’Ivoire (Club Ua-Ci) respectivement dans les nuits du 13 au 14, du 16 au 17 et du 24 au 25 octobre derniers. Selon le communiqué, « de nombreux dégâts matériels dont des portes et des mobiliers de bureau endommagés, des ordinateurs, des imprimantes, des appareils bureautiques et de nombreux documents importants ont été emportés, toute chose qui constitue un frein au travail de ces organisations de défense des droits humains ». L’organisation se dit préoccupée par cette série de cambriolages des sièges d’organisations de promotion des droits de l’homme en l’espace d’un mois et note que ces cambriolages portent atteinte à l’article 6 de la loi n° 2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs de droits de l’homme qui stipule: « les sièges et domiciles des défenseurs des droits de l’homme sont inviolables... ». Fort de cela, la Ciddh a diligenté une enquête pour situer les responsabilités dans ces cambriolages. Elle a annoncé, par ailleurs, la mise en place d’un mécanisme efficace indépendant de suivi et de mise en œuvre des différentes dispositions de la loi n°2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’homme et aussi de la mise en place d’un système « d’alerte efficace et proactif de protection des défenseurs des droits de l’homme à Abidjan et à l’intérieur du pays ».
Coulibaly Zié Oumar
Coulibaly Zié Oumar