Abidjan - Les quelque 120 agents de l’ex-Delmas, une filiale de la Compagnie maritime d'affrètement-Compagnie générale maritime (CMA CGM), observent un arrêt de travail « illimité » depuis mercredi, en vue de réclamer le départ de l’actuel directeur général, le colonel Pierre Hery, anciennement attaché militaire à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, ainsi que celui de la directrice commerciale, Sylvie Goret.
« Nous demandons la mise à l’écart du directeur général en même temps que sa directrice commerciale », ont clamé vendredi les grévistes, expliquant que cette nouvelle direction générale a été incapable d’élaborer une politique de reconquête des parts de marché perdues en seulement quelques années tout en instaurant un traitement salarial « esclavagiste ».
Au niveau pécuniaire, les employés de la Compagnie maritime d'affrètement demandent également l’harmonisation du traitement salarial de tous les travailleurs de cette entreprise. « Pourquoi pour les mêmes postes, les salaires sont disparates ? », s’interrogent les grévistes qui se disent "très déterminés" à maintenir leur position jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Accusé d'être "très fermé à la discussion" par les agents de la CMA-CGM-CI qui dénoncent la révocation de leurs délégués de personnel, ils ajoutent que « Pierre Hery continue de proférer des menaces et est même sur le point de renvoyer certains employés au motif que ce sont eux qui montent les travailleurs contre la direction générale ».
Des agents de l’inspection générale du travail et des huissiers de justice ont été commis à cet effet, pour constater également l’arrêt de travail lors du passage de l’AIP. Les tentatives pour avoir la version des faits de la direction générale n’ont rien donné. « Pas de commentaire », a lancé le directeur général, le colonel Pierre Hery, joint par téléphone.
Installé au Port autonome d’Abidjan, la Compagnie maritime d'affrètement - Compagnie générale maritime est le troisième armateur mondial de transporteur en conteneurs et le premier français, a-t-on appris.
tg/fmo/cmas
« Nous demandons la mise à l’écart du directeur général en même temps que sa directrice commerciale », ont clamé vendredi les grévistes, expliquant que cette nouvelle direction générale a été incapable d’élaborer une politique de reconquête des parts de marché perdues en seulement quelques années tout en instaurant un traitement salarial « esclavagiste ».
Au niveau pécuniaire, les employés de la Compagnie maritime d'affrètement demandent également l’harmonisation du traitement salarial de tous les travailleurs de cette entreprise. « Pourquoi pour les mêmes postes, les salaires sont disparates ? », s’interrogent les grévistes qui se disent "très déterminés" à maintenir leur position jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Accusé d'être "très fermé à la discussion" par les agents de la CMA-CGM-CI qui dénoncent la révocation de leurs délégués de personnel, ils ajoutent que « Pierre Hery continue de proférer des menaces et est même sur le point de renvoyer certains employés au motif que ce sont eux qui montent les travailleurs contre la direction générale ».
Des agents de l’inspection générale du travail et des huissiers de justice ont été commis à cet effet, pour constater également l’arrêt de travail lors du passage de l’AIP. Les tentatives pour avoir la version des faits de la direction générale n’ont rien donné. « Pas de commentaire », a lancé le directeur général, le colonel Pierre Hery, joint par téléphone.
Installé au Port autonome d’Abidjan, la Compagnie maritime d'affrètement - Compagnie générale maritime est le troisième armateur mondial de transporteur en conteneurs et le premier français, a-t-on appris.
tg/fmo/cmas