La famille Gnagne s’est réveillée le 26 mai 2016 sur le pire des cauchemars. Jacques Gnagne Akpa, jeune cadre de la Bceao, a été poignardé dans son sommeil par son pupille : un élève en classe de Terminale. Cinq mois après le crime, ‘’Le Sursaut’’ a pu reconstituer les faits et révèle comment le présumé assassin a été arrêté.
Aussitôt le crime commis dans la cité des Antilopes, B. E. s’est installé au volant du véhicule de marque Bmw, type X3, pour rallier la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Sans doute avec l’intention de désosser le véhicule et le vendre pour financer son projet d’aventure en Europe. A la hauteur du village Attinguié sur l’autoroute du Nord, une panne sèche contraint le véhicule du présumé assassin à s’immobiliser en pleine chaussée. Le jeune âge du chauffeur attire l’attention d’une patrouille des forces de l’ordre. Celles-ci procèdent, immédiatement, à un contrôle de routine. A l’intérieur de la grosse cylindrée dont la carte grise ne porte pas le nom du conducteur, les limiers feront une curieuse découverte. Plusieurs téléphones portables et une forte somme d’argent. Soumis à un interrogatoire serré, l’occupant occasionnel du véhicule n’a pu se disculper. Le flair de flic aidant, les forces de l’ordre comprennent que leur interlocuteur se reproche bien des choses ; d’où la nécessité pour elles d’explorer de sérieux indices. Des documents appartenant à un certain Jacques Gnagne Akpa, mais aussi des téléphones portables. Pour démêler l’écheveau, les gendarmes se mettent à composer certains numéros du répertoire qui leur permettent d’apprendre que le propriétaire de la Bmw a été, sauvagement, poignardé quelques heures plus tôt à Daloa par un jeune homme en cavale. L’occupant du véhicule est, immédiatement, conduit à la gendarmerie de Gesco pour nécessité d’enquête. Très rapidement, l’étau se ressert autour de l’élève qui devient le suspect numéro un de la mort de son tuteur, Jacques Gnagne Akpa. C’est pourquoi, il a été mis à la disposition de la Police criminelle de Daloa pour faire toute la lumière sur ce crime crapuleux qui crée l’émoi. Mais, comment en est-on arrivé à cette tragédie ? En attendant que le présumé assassin soit présenté devant une cour d’assises pour éclairer l’opinion, des indiscrétions affirment que personne n’a vu venir le mal. La veille du vendredi fatidique, l’épouse de Jacques avec laquelle il est en séparation de corps (la femme vit désormais à Vavoua) est arrivée dans le microcosme familial. «Bien que le couple soit en instance de divorce, l’ex-femme vient, de temps en temps, à Daloa rendre visite à la maison. Ses deux enfants, tout comme son propre petit frère, continuent de vivre chez son mari. Mais on ne sait pour quelle raison, le maître des lieux a découché le jour de l’arrivée de son ex (ce jeudi-là) pour ne rentrer à la maison que tôt vendredi matin. Quand Gnagne a pris sa douche, il a demandé aux enfants de le réveiller à 9 h; puisqu’il devrait dormir un peu avant d’aller au travail. Pour son malheur…», a relaté, le trémolo dans la voix, une source proche de la famille. La suite, hélas, est dramatique ! Jacques Gnagne Akpa ne regagnera plus son service. Pas plus que son village natal Vieil Akrodj (Dabou) où il a renoué avec ses parents après un moment de froid. Il a été découvert gisant dans une marre de sang. Le corps lacéré comme une proie sortie des griffes d’une bête fauve. La dernière image que Gnagne a emportée était probablement celle de son pupille ; le visage déformé par la haine, se jetant sur lui avec un poignard à la main.
G. DE GNAMIEN
Aussitôt le crime commis dans la cité des Antilopes, B. E. s’est installé au volant du véhicule de marque Bmw, type X3, pour rallier la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Sans doute avec l’intention de désosser le véhicule et le vendre pour financer son projet d’aventure en Europe. A la hauteur du village Attinguié sur l’autoroute du Nord, une panne sèche contraint le véhicule du présumé assassin à s’immobiliser en pleine chaussée. Le jeune âge du chauffeur attire l’attention d’une patrouille des forces de l’ordre. Celles-ci procèdent, immédiatement, à un contrôle de routine. A l’intérieur de la grosse cylindrée dont la carte grise ne porte pas le nom du conducteur, les limiers feront une curieuse découverte. Plusieurs téléphones portables et une forte somme d’argent. Soumis à un interrogatoire serré, l’occupant occasionnel du véhicule n’a pu se disculper. Le flair de flic aidant, les forces de l’ordre comprennent que leur interlocuteur se reproche bien des choses ; d’où la nécessité pour elles d’explorer de sérieux indices. Des documents appartenant à un certain Jacques Gnagne Akpa, mais aussi des téléphones portables. Pour démêler l’écheveau, les gendarmes se mettent à composer certains numéros du répertoire qui leur permettent d’apprendre que le propriétaire de la Bmw a été, sauvagement, poignardé quelques heures plus tôt à Daloa par un jeune homme en cavale. L’occupant du véhicule est, immédiatement, conduit à la gendarmerie de Gesco pour nécessité d’enquête. Très rapidement, l’étau se ressert autour de l’élève qui devient le suspect numéro un de la mort de son tuteur, Jacques Gnagne Akpa. C’est pourquoi, il a été mis à la disposition de la Police criminelle de Daloa pour faire toute la lumière sur ce crime crapuleux qui crée l’émoi. Mais, comment en est-on arrivé à cette tragédie ? En attendant que le présumé assassin soit présenté devant une cour d’assises pour éclairer l’opinion, des indiscrétions affirment que personne n’a vu venir le mal. La veille du vendredi fatidique, l’épouse de Jacques avec laquelle il est en séparation de corps (la femme vit désormais à Vavoua) est arrivée dans le microcosme familial. «Bien que le couple soit en instance de divorce, l’ex-femme vient, de temps en temps, à Daloa rendre visite à la maison. Ses deux enfants, tout comme son propre petit frère, continuent de vivre chez son mari. Mais on ne sait pour quelle raison, le maître des lieux a découché le jour de l’arrivée de son ex (ce jeudi-là) pour ne rentrer à la maison que tôt vendredi matin. Quand Gnagne a pris sa douche, il a demandé aux enfants de le réveiller à 9 h; puisqu’il devrait dormir un peu avant d’aller au travail. Pour son malheur…», a relaté, le trémolo dans la voix, une source proche de la famille. La suite, hélas, est dramatique ! Jacques Gnagne Akpa ne regagnera plus son service. Pas plus que son village natal Vieil Akrodj (Dabou) où il a renoué avec ses parents après un moment de froid. Il a été découvert gisant dans une marre de sang. Le corps lacéré comme une proie sortie des griffes d’une bête fauve. La dernière image que Gnagne a emportée était probablement celle de son pupille ; le visage déformé par la haine, se jetant sur lui avec un poignard à la main.
G. DE GNAMIEN