La liste des victimes des accidents cardiovasculaires dans la cité du Fromager s’est allongée dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 novembre dernier. Me Yassi Ziri en été victime et a perdu la vie brutalement. A en croire, une source proche de sa famille, alors qu’il avait un échange téléphonique, le portable que tenait le juriste s’est retrouvé subitement au sol. Dans sa tentative de récupération de l’objet, son épouse a senti que son mari perdait peu à peu le contrôle de son corps car ses membres devenaient raids. Un conducteur de taxi est donc appelé au secours pour le conduire aux urgences du Chr de Gagnoa afin de recevoir des soins intensifs. Hélas, les efforts de ces agents de santé pour l’arracher au spectre de la mort ont été vains. La nouvelle de son décès s’est vite répandue dans la cité du Fromager, gagné par une grande tristesse puisque l’avocat y était très célèbre.
Au lendemain de sa disparition, l’avocat international Me Pierre Dagbo Godé, joint par téléphone, a dit son affliction. «C’est une grande perte pour l’Ordre des avocats de notre pays mais surtout pour la région du Goh. Feu Me Yassy Ziri est mon devancier dans le métier d’avocat que j’exerce depuis 1997. Cela fait belle lurette que lui et moi, nous nous sommes rencontrés. Notre profession est libérale donc je ne me suis pas fait de souci en ne le voyant pas», a-t-il regretté avant de rendre un vibrant hommage au défunt. La mort du juriste est aussi un coup dur pour la sphère artistique et culturelle de sa ville d’origine car il se frottait régulièrement aux gardiens de la tradition. D’où sa grande maitrise des pas de danse du terroir, des proverbes et contes bhétés. Pour rappel, Me Yassi Ziri fut un collaborateur de l’ex-président du conseil général de Gagnoa, Jean-Baptiste Gnahoré.
Il laisse inconsolable son village natal Dahopa, situé sur l’axe Gagnoa-Oumé, mais surtout l’écrivain et enseignant Marc Gbaka qui a du mal a accepté son départ brutal au regard des projets qu’ils avaient en commun. La dernière apparition de Me Yassi Ziri au tribunal de première instance de Gagnoa remonte au mardi 1er novembre dernier où, selon un greffier, il a porté à la connaissance de ses confrères venus d’Abidjan qu’il s’apprêtait au souffler sa 70ème bougie n
Doumbia Namory
Correspondant permanent
Au lendemain de sa disparition, l’avocat international Me Pierre Dagbo Godé, joint par téléphone, a dit son affliction. «C’est une grande perte pour l’Ordre des avocats de notre pays mais surtout pour la région du Goh. Feu Me Yassy Ziri est mon devancier dans le métier d’avocat que j’exerce depuis 1997. Cela fait belle lurette que lui et moi, nous nous sommes rencontrés. Notre profession est libérale donc je ne me suis pas fait de souci en ne le voyant pas», a-t-il regretté avant de rendre un vibrant hommage au défunt. La mort du juriste est aussi un coup dur pour la sphère artistique et culturelle de sa ville d’origine car il se frottait régulièrement aux gardiens de la tradition. D’où sa grande maitrise des pas de danse du terroir, des proverbes et contes bhétés. Pour rappel, Me Yassi Ziri fut un collaborateur de l’ex-président du conseil général de Gagnoa, Jean-Baptiste Gnahoré.
Il laisse inconsolable son village natal Dahopa, situé sur l’axe Gagnoa-Oumé, mais surtout l’écrivain et enseignant Marc Gbaka qui a du mal a accepté son départ brutal au regard des projets qu’ils avaient en commun. La dernière apparition de Me Yassi Ziri au tribunal de première instance de Gagnoa remonte au mardi 1er novembre dernier où, selon un greffier, il a porté à la connaissance de ses confrères venus d’Abidjan qu’il s’apprêtait au souffler sa 70ème bougie n
Doumbia Namory
Correspondant permanent