Les établissements scolaires publics (primaires et secondaires) ont été entièrement paralysés, mardi, à Bouaké (Centre-Nord) suite à une grève de 72 heures déclenchée par la Plateforme des organisations professionnelles du secteur public qui dénonce une réforme des retraites en Côte d’Ivoire.
Du lycée classique au lycée moderne 1 et 2 (Centre et Nord de Bouaké) en passant par le lycée Municipal Djibo Sounkalo (Ouest) et le lycée Nimbo (Sud), les salles de classe de ces établissements secondaires publiques sont restées fermées.
Si la quasi-totalité des écoles publiques a fermé, ce n’était pas le cas dans les autres secteurs de l’administration publique. D’autres administrations du public, visitées entre 8h30 et 10h00 GMT par un journaliste de APA étaient bien en place dans leurs bureaux. Il s’agit entre autres du Centre hospitalier et universitaire (CHU), de la direction régionale de la construction et de l’urbanisme, du Trésor public et des impôts.
Les fonctionnaires ivoiriens observent depuis , mardi, une grève de 72h déclenchée par la Plateforme des organisations professionnelles du secteur public, regroupant 50 syndicats de la fonction publique, dont le Syndicat national des enseignants du secondaire de Côte
d’Ivoire (Synesci) et le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD). Les grévistes dénoncent une réforme des retraites en Côte d’Ivoire qui ‘’baisse les pensions de 30 à 50%’’.
Selon les fonctionnaires, cette réforme fait passer l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés. Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50% selon les catégories.
Les instituteurs ivoiriens regroupés au sein de l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPP-CI), également touchés par cette réforme ont entamé, depuis lundi, une grève de cinq jours pour le paiement d’arriérés d’indemnité de logement et de meilleures conditions sociales.
Ils revendiquent par ailleurs, le retrait de l’arrêté portant organisation de la semaine de travail dans le primaire, le retrait de l’ordonnance portant organisations des régimes des pensions gérées par l’IPS-CGRAE (Caisse générale de retraite des agents de l’Etat), le respect des libertés syndicales, et le règlement définitif de la question des instituteurs adjoints.
CK/ls/APA
Du lycée classique au lycée moderne 1 et 2 (Centre et Nord de Bouaké) en passant par le lycée Municipal Djibo Sounkalo (Ouest) et le lycée Nimbo (Sud), les salles de classe de ces établissements secondaires publiques sont restées fermées.
Si la quasi-totalité des écoles publiques a fermé, ce n’était pas le cas dans les autres secteurs de l’administration publique. D’autres administrations du public, visitées entre 8h30 et 10h00 GMT par un journaliste de APA étaient bien en place dans leurs bureaux. Il s’agit entre autres du Centre hospitalier et universitaire (CHU), de la direction régionale de la construction et de l’urbanisme, du Trésor public et des impôts.
Les fonctionnaires ivoiriens observent depuis , mardi, une grève de 72h déclenchée par la Plateforme des organisations professionnelles du secteur public, regroupant 50 syndicats de la fonction publique, dont le Syndicat national des enseignants du secondaire de Côte
d’Ivoire (Synesci) et le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD). Les grévistes dénoncent une réforme des retraites en Côte d’Ivoire qui ‘’baisse les pensions de 30 à 50%’’.
Selon les fonctionnaires, cette réforme fait passer l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les grades les plus élevés. Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50% selon les catégories.
Les instituteurs ivoiriens regroupés au sein de l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPP-CI), également touchés par cette réforme ont entamé, depuis lundi, une grève de cinq jours pour le paiement d’arriérés d’indemnité de logement et de meilleures conditions sociales.
Ils revendiquent par ailleurs, le retrait de l’arrêté portant organisation de la semaine de travail dans le primaire, le retrait de l’ordonnance portant organisations des régimes des pensions gérées par l’IPS-CGRAE (Caisse générale de retraite des agents de l’Etat), le respect des libertés syndicales, et le règlement définitif de la question des instituteurs adjoints.
CK/ls/APA