L’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui confrontée à l’émergence d’un phénomène communément appelé « radicalisation » ou « extrémisme violent » qui menace la sécurité régionale. Pour faire face à ce fléau, le Conseil national de la Sécurité (Cns), l’agence japonaise de coopération internationale (Jica) et l’Institut d’étude et de sécurité (Iss) ont organisé un séminaire intitulé : « Repenser l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest : cas de la Côte d’Ivoire et du Mali ». C’était le vendredi 11 novembre 2016, à Abidjan-Plateau.
A cette cérémonie, Fidèle Sarassoro, conseiller spécial, assistant spécial du Chef de l’Etat et secrétaire du Conseil national de sécurité, a estimé que « la rencontre du jour a pour but de prendre conscience et de mieux comprendre l’extrémisme de l’Afrique de l’Ouest. De mieux comprendre ce fléau et d’engager des actions stratégiques pour mieux encadrer la population et particulièrement les jeunes ». Car dira-t-il, les actions terroristes continuent de représenter une menace majeure de la sécurité sous régionale mettant ainsi en mal le développement de la sous-région. Et la plupart des moyens utilisés à ce jour font appel aux renseignements et à une posture armée. La rencontre devrait, selon lui, dégager des pistes d’actions pour permettre aux Etats d’engager des réflexions individuelles et collectives pour lutter durablement contre ces menaces.
L’ambassadeur du Japon, SEM Kawamura Hiroschi a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre ses appuis en faveur de la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire ainsi que dans la sous-région. Il a souhaité que le séminaire serve de cadre pour trouver des solutions à la problématique qui « n’est certes pas aisée, mais tout en analysant et définissant le genre de groupe auquel appartiennent les extrémistes violents, davantage de coopération au sein de la communauté internationale afin d’éviter de nouveaux terroristes». Quant à Toby Vincent, directeur adjoint du cabinet du Ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, il a fait savoir qu’il est difficile pour les Ivoiriens qui ont vécu le terrorisme de repenser l’extrémisme violent. « Nous pensons qu’il faut repenser la sécurité. Repenser et la voir sous une autre forme sera toujours une difficulté », a-t-il dit. Avant de supposer que ce sont des façons de titrer les séminaires qui provoquent la réflexion.
HG
A cette cérémonie, Fidèle Sarassoro, conseiller spécial, assistant spécial du Chef de l’Etat et secrétaire du Conseil national de sécurité, a estimé que « la rencontre du jour a pour but de prendre conscience et de mieux comprendre l’extrémisme de l’Afrique de l’Ouest. De mieux comprendre ce fléau et d’engager des actions stratégiques pour mieux encadrer la population et particulièrement les jeunes ». Car dira-t-il, les actions terroristes continuent de représenter une menace majeure de la sécurité sous régionale mettant ainsi en mal le développement de la sous-région. Et la plupart des moyens utilisés à ce jour font appel aux renseignements et à une posture armée. La rencontre devrait, selon lui, dégager des pistes d’actions pour permettre aux Etats d’engager des réflexions individuelles et collectives pour lutter durablement contre ces menaces.
L’ambassadeur du Japon, SEM Kawamura Hiroschi a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre ses appuis en faveur de la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire ainsi que dans la sous-région. Il a souhaité que le séminaire serve de cadre pour trouver des solutions à la problématique qui « n’est certes pas aisée, mais tout en analysant et définissant le genre de groupe auquel appartiennent les extrémistes violents, davantage de coopération au sein de la communauté internationale afin d’éviter de nouveaux terroristes». Quant à Toby Vincent, directeur adjoint du cabinet du Ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, il a fait savoir qu’il est difficile pour les Ivoiriens qui ont vécu le terrorisme de repenser l’extrémisme violent. « Nous pensons qu’il faut repenser la sécurité. Repenser et la voir sous une autre forme sera toujours une difficulté », a-t-il dit. Avant de supposer que ce sont des façons de titrer les séminaires qui provoquent la réflexion.
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