L’appel au boycott des élections législatives du 18 décembre prochain, lancé par Abou Drahamane Sangaré, le chef de file de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), est ‘’contre-productif’’, a estimé à Bouaké Eugène Djué, l’un des vice-présidents de ce parti.
Il s’exprimait lors d’un point presse bilan qu’il a animé, dimanche, à Bouaké, au terme d’une tournée politique de trois jours effectuée dans les régions de Gbêkê et du Hambol (Bouaké et Katiola, Centre-Nord).
‘’Nous ne trouvons pas juste la position d’Abou Drahamane Sangaré qui appelle au boycott des législatives. Nous ne trouvons pas cela productif, nous trouvons cela contre-productif’’ a dénoncé M. Djué, rappelant le ‘’préjudice’’ subit par son parti, qui, lors des législatives de 2012 avait décidé de faire le choix de la politique de la chaise vide.
‘’Nous avons boycotté les législatives précédentes et aujourd’hui nous voyons les conséquences’’ a-t-il fait remarquer, ajoutant que ‘’l’une de nos difficultés majeures aujourd’hui dans notre combat contre la nouvelle constitution est due à notre absence au parlement’’.
Pour le candidat à la députation dans la circonscription électorale de Diabo- Languibonou (environ 15 km à l’Ouest de Bouaké), suivre l’appel au boycott de la tendance Sangaré, serait ‘’une grave erreur’’. C’est pourquoi, a insisté M. Djué, ‘’nous n’en ferons pas autant. Nous allons aller à ces élections’’.
CK/ls/APA
Il s’exprimait lors d’un point presse bilan qu’il a animé, dimanche, à Bouaké, au terme d’une tournée politique de trois jours effectuée dans les régions de Gbêkê et du Hambol (Bouaké et Katiola, Centre-Nord).
‘’Nous ne trouvons pas juste la position d’Abou Drahamane Sangaré qui appelle au boycott des législatives. Nous ne trouvons pas cela productif, nous trouvons cela contre-productif’’ a dénoncé M. Djué, rappelant le ‘’préjudice’’ subit par son parti, qui, lors des législatives de 2012 avait décidé de faire le choix de la politique de la chaise vide.
‘’Nous avons boycotté les législatives précédentes et aujourd’hui nous voyons les conséquences’’ a-t-il fait remarquer, ajoutant que ‘’l’une de nos difficultés majeures aujourd’hui dans notre combat contre la nouvelle constitution est due à notre absence au parlement’’.
Pour le candidat à la députation dans la circonscription électorale de Diabo- Languibonou (environ 15 km à l’Ouest de Bouaké), suivre l’appel au boycott de la tendance Sangaré, serait ‘’une grave erreur’’. C’est pourquoi, a insisté M. Djué, ‘’nous n’en ferons pas autant. Nous allons aller à ces élections’’.
CK/ls/APA