Le gouvernement Ouattara va-t-il enfin s’armer de courage aujourd’hui pour aller à la rencontre des fonctionnaires qui organisent un rassemblement à l’université de Cocody au terme de 3 jours de grève ?
« Le ministre de la fonction publique, Abinan Pascal a décidé de rencontrer la plate-forme à 8h ce mercredi avant d’aller à son conseil des ministres prévu à 10h. Il veut certainement avoir des informations avant son rendez-vous gouvernemental. Nous, nous tenons notre assemblée générale en vue de définir les perspectives à 13h. Chacun on le voit, va glaner les informations nécessaires pour retrouver la base », explique Théodore Zadi Gnagna, président de la Plate-forme des organisations professionnelles du secteur public, interrogé hier en fin de journée.
Ce mouvement de protestation, on s’en souvient, a paralysé les 8, 9 et 10 novembre derniers l’administration publique. La grève en question vise à contraindre le gouvernement à retirer l’ordonnance de 2012 jugée inique, car réduisant de façon drastique la pension de retraite. De même, par cette grève, les fonctionnaires et agents de l’Etat entendent amener le pouvoir à intégrer les agents journaliers dans la fonction publique. Les 4 points de revendications formulés touchent aussi le paiement de 243 milliards au titre des stocks des arriérés.
Jusqu’à maintenant, Abinan Pascal a donné dans le dilatoire, en se contentant de menacer les fonctionnaires de mesures de rétorsion, car jugeant leur grève illégale. Une accusation qualifiée sans fondement par les grévistes qui clament à qui veut les entendre que la grève sera reconduite si le mépris du gouvernement perdure.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
« Le ministre de la fonction publique, Abinan Pascal a décidé de rencontrer la plate-forme à 8h ce mercredi avant d’aller à son conseil des ministres prévu à 10h. Il veut certainement avoir des informations avant son rendez-vous gouvernemental. Nous, nous tenons notre assemblée générale en vue de définir les perspectives à 13h. Chacun on le voit, va glaner les informations nécessaires pour retrouver la base », explique Théodore Zadi Gnagna, président de la Plate-forme des organisations professionnelles du secteur public, interrogé hier en fin de journée.
Ce mouvement de protestation, on s’en souvient, a paralysé les 8, 9 et 10 novembre derniers l’administration publique. La grève en question vise à contraindre le gouvernement à retirer l’ordonnance de 2012 jugée inique, car réduisant de façon drastique la pension de retraite. De même, par cette grève, les fonctionnaires et agents de l’Etat entendent amener le pouvoir à intégrer les agents journaliers dans la fonction publique. Les 4 points de revendications formulés touchent aussi le paiement de 243 milliards au titre des stocks des arriérés.
Jusqu’à maintenant, Abinan Pascal a donné dans le dilatoire, en se contentant de menacer les fonctionnaires de mesures de rétorsion, car jugeant leur grève illégale. Une accusation qualifiée sans fondement par les grévistes qui clament à qui veut les entendre que la grève sera reconduite si le mépris du gouvernement perdure.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr