La moisson est maigre. À 24 heures de la clôture des dépôts des candidatures pour les élections législatives en Côte d’Ivoire, la ministre de la Promotion de la Femme Euphrasie Kouassi Yao fait l’amer constat du faible taux de femmes retenues au niveau des partis politiques dans la course à l’hémicycle. Elle a rencontré les femmes des partis politiques et des potentielles aspirantes, ce mercredi 16 novembre à Abidjan pour leur faire part de cette déconvenue.
En effet, selon les informations en sa possession sur la validation des dossiers, les candidatures féminines n’atteignent pas 15%. Là, où elle s’attendait à 30% au regard des diverses rencontres de lobbying en direction de la société civile, des décideurs et autres partis politiques, en vue de l’adoption d’une position favorable à au moins 30% de candidatures féminines lors des échéances électorales prévues. Précisément, sur 297 candidatures issues des partis politiques, 44 sont des femmes soit un taux de 15% et seulement 11% ont effectivement fait acte de candidature au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) depuis le 7 novembre jusqu’à ce jour. Cette situation est plus que préoccupante et il faut asseoir des stratégies pour gagner, selon la ministre. Pour elle, « le constat des résultats doit servir de socle pour une solidarité plus accrue des femmes de toutes convictions politiques confondues pour marquer leur présence dans leur parti politiques et sur le territoire ivoirien. » Elle a exhorté les femmes à ne pas céder au découragement mais plutôt à « développer de nouvelles stratégies plus indiquées pour faire de nous des candidates qui pèsent dans leur région, qui mobilisent l’électorat et qui font hisser haut le drapeau de la femme ivoirienne ».
Elle a, en outre, salué les efforts consentis par le Président de la République, Alassane Ouattara pour la promotion de la Femme. Rappelant que la nouvelle Constitution comporte « au moins 21 articles en faveur des droits de la Femme et de l’Enfant.»
Les femmes en retour ont fait part de leurs difficultés sur le terrain à la ministre. Ce sont entre autres, les interdictions de rassemblement par les autorités administratives locales, les menaces des familles politiques pour celles qui ont déposé des candidatures indépendantes, les intimidations. Mais elles ont décidé de se battre vent debout pour faire entendre la voix des femmes ivoiriennes.
D.Tagro
En effet, selon les informations en sa possession sur la validation des dossiers, les candidatures féminines n’atteignent pas 15%. Là, où elle s’attendait à 30% au regard des diverses rencontres de lobbying en direction de la société civile, des décideurs et autres partis politiques, en vue de l’adoption d’une position favorable à au moins 30% de candidatures féminines lors des échéances électorales prévues. Précisément, sur 297 candidatures issues des partis politiques, 44 sont des femmes soit un taux de 15% et seulement 11% ont effectivement fait acte de candidature au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) depuis le 7 novembre jusqu’à ce jour. Cette situation est plus que préoccupante et il faut asseoir des stratégies pour gagner, selon la ministre. Pour elle, « le constat des résultats doit servir de socle pour une solidarité plus accrue des femmes de toutes convictions politiques confondues pour marquer leur présence dans leur parti politiques et sur le territoire ivoirien. » Elle a exhorté les femmes à ne pas céder au découragement mais plutôt à « développer de nouvelles stratégies plus indiquées pour faire de nous des candidates qui pèsent dans leur région, qui mobilisent l’électorat et qui font hisser haut le drapeau de la femme ivoirienne ».
Elle a, en outre, salué les efforts consentis par le Président de la République, Alassane Ouattara pour la promotion de la Femme. Rappelant que la nouvelle Constitution comporte « au moins 21 articles en faveur des droits de la Femme et de l’Enfant.»
Les femmes en retour ont fait part de leurs difficultés sur le terrain à la ministre. Ce sont entre autres, les interdictions de rassemblement par les autorités administratives locales, les menaces des familles politiques pour celles qui ont déposé des candidatures indépendantes, les intimidations. Mais elles ont décidé de se battre vent debout pour faire entendre la voix des femmes ivoiriennes.
D.Tagro