Bouna – Des violences ont fait quatre morts dont deux gendarmes, mardi dans le village de Niamoin, sitiué à 70 km de Bouna et 20 km de Téhini, dans la région du Bounkani (Nord-Est), a appris l’AIP mercredi de sources concordantes.
D’après des témoins interrogés par l’AIP, alors qu’une patrouille de militaires opérait, mardi, un contrôle de routine, une altercation l’ a opposé à deux hommes à bord d’une moto, lors de la vérification de l’identité de ces personnes. Des coups de feu seraient partis des armes des forces de l’ordre, atteignant grièvement les deux civils, qui meurent des suites de leurs blessures après leur évacuation vers un centre de santé.
Ces faits suscitent la colère des villageois dont plusieurs se déportent sur les lieux. Mais ils ne trouvent pas les militaires sur la voie, plutôt des gendarmes venus faire un constat, à la suite d’un accident. Ces derniers sont pris à partie par la foule déchainée, qui les lapident à mort à coups de pierre.
Certains gendarmmes sont tout de même parvenus à s’échapper quand un autre parmi eux a été mis dans un coma, signale-t-on.
Ces événements interviennent quelque huit mois après que des conflits intercommunautaires ont fait une vingtaine de morts dans le département de Bouna.
asl/amy/akn/tm
D’après des témoins interrogés par l’AIP, alors qu’une patrouille de militaires opérait, mardi, un contrôle de routine, une altercation l’ a opposé à deux hommes à bord d’une moto, lors de la vérification de l’identité de ces personnes. Des coups de feu seraient partis des armes des forces de l’ordre, atteignant grièvement les deux civils, qui meurent des suites de leurs blessures après leur évacuation vers un centre de santé.
Ces faits suscitent la colère des villageois dont plusieurs se déportent sur les lieux. Mais ils ne trouvent pas les militaires sur la voie, plutôt des gendarmes venus faire un constat, à la suite d’un accident. Ces derniers sont pris à partie par la foule déchainée, qui les lapident à mort à coups de pierre.
Certains gendarmmes sont tout de même parvenus à s’échapper quand un autre parmi eux a été mis dans un coma, signale-t-on.
Ces événements interviennent quelque huit mois après que des conflits intercommunautaires ont fait une vingtaine de morts dans le département de Bouna.
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