Séguéla – Diarrassouba Alliou, un jeune homme qui a comparu mercredi devant les juges de la section de tribunal de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) suite à une plainte de sa génitrice, Koné Adjaratou, pour ‘’menaces verbales de mort avec ordre et sous condition’’, a été condamné à trois ans de prison ferme et 200 000 francs CFA d’amende.
‘’C’est mon propre enfant mais il me frappe. Il vole tout. Si je parle, il me frappe’’, a révélé à la barre, très amère, Koné Adjaratou, ajoutant que son fils a menacé à plusieurs reprises de lui ôter la vie.
Dans un long réquisitoire, celle qui semblait avoir gros sur le cœur a relaté le calvaire que lui a fait subir son fils qu’elle dit être également ‘’un drogué’’, a-t-on relevé.
‘’Jusqu’à ma mort, je ne veux plus le voir’’, a affirmé la plaignante, qui accuse également le prévenu d'être à la base du décès de son géniteur. Ce dernier, selon elle, alors malade, aurait piqué une crise qui l'a emporté, après avoir découvert des objets volés cachés dans la maison par son fils.
Diarrassouba Alliou, également poursuivi pour détention illégale de munition de la cinquième catégorie et vol de deux téléphones portables découverts au cours d’une perquisition à son domicile, a plaidé la clémence du président du tribunal qui, au final, lui a infligé une peine de 36 mois de prison, de 10 ans de privation de ses droits et de la confiscation du corps du délit en vue de sa restitution aux forces de l’ordre, note-t-on.
kkp/akn/tm
‘’C’est mon propre enfant mais il me frappe. Il vole tout. Si je parle, il me frappe’’, a révélé à la barre, très amère, Koné Adjaratou, ajoutant que son fils a menacé à plusieurs reprises de lui ôter la vie.
Dans un long réquisitoire, celle qui semblait avoir gros sur le cœur a relaté le calvaire que lui a fait subir son fils qu’elle dit être également ‘’un drogué’’, a-t-on relevé.
‘’Jusqu’à ma mort, je ne veux plus le voir’’, a affirmé la plaignante, qui accuse également le prévenu d'être à la base du décès de son géniteur. Ce dernier, selon elle, alors malade, aurait piqué une crise qui l'a emporté, après avoir découvert des objets volés cachés dans la maison par son fils.
Diarrassouba Alliou, également poursuivi pour détention illégale de munition de la cinquième catégorie et vol de deux téléphones portables découverts au cours d’une perquisition à son domicile, a plaidé la clémence du président du tribunal qui, au final, lui a infligé une peine de 36 mois de prison, de 10 ans de privation de ses droits et de la confiscation du corps du délit en vue de sa restitution aux forces de l’ordre, note-t-on.
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