La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, BCEAO, a accueilli une table ronde visant à "mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans la zone de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Cette importante rencontre qui est organisée par la BCEAO en collaboration avec l’UNCDF (United Nations Capital Development Fund) a pour préoccupation majeure l’amélioration de l’accès des populations à des produits et services financiers diversifiés, adaptés à leurs besoins et à des coûts abordables.
La table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA a été une grande réussite. C’est le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné qui l’a indiqué lors de la cérémonie de clôture de la rencontre. C’est une grande "satisfaction pour la BCEAO" d’avoir réussi à impliquer le maximum d’acteurs dans une politique concertée de développement de l’inclusion financière dans la zone UEMOA.
Sur un budget global estimé à 20 milliards de francs CFA nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la rencontre a pu obtenir des engagements fermes globaux évalués à 12,8 milliards de francs CFA, dont 2 milliards 200 millions francs CFA dégagés par la BCEAO. Ce montant global prend en compte 8,8 milliards de francs mobilisés auprès des bailleurs dont la BCEAO et 4 milliards de francs CFA de la Banque Mondiale, a expliqué Ousmane Samba Mamadou, directeur général de la stabilité et de l’inclusion financière à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le Gouverneur de la BCEAO, l’inclusion financière offre d’innombrables opportunités pour le financement du développement. "Les stratégies d’inclusion financière constituent de nos jours, un instrument d’accélération de la croissance et du développement économique, qui favorise l’insertion des couches les plus vulnérables dans le tissu économique et social des pays les moins avancés", a expliqué Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Des propos qui confirment la conviction du secrétaire exécutif de l’UNCDF qui rappelle l’importance de l’inclusion financière dans le développement de plusieurs secteurs d’activités économiques. "Tous les acteurs doivent saisir l’opportunité de cette stratégie régionale pour faire de l’inclusion financière un véritable outil d’inclusion sociale des couches défavorisées, un instrument de financement de secteurs phares comme l’agriculture, la pêche, l’artisanat, le tourisme, ainsi que les technologies de l’information et de la communication", a dit Karl Judith, Secrétaire exécutif de United Nations Capital Development Fund (UNCDF - Fonds d’équipement des Nations unies, en français), dans son allocution d’ouverture.
La mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière sera suivie par un comité national dans chaque État de l’UEMOA. Cette stratégie mise sur pied constitue un processus qui va se dérouler en cinq (5) années. Les jeunes et les femmes, les populations rurales, les petites et moyennes entreprises, couches "traditionnellement exclues du système financier de l’Union" seront au cœur de la stratégie.
Cette importante table ronde fait suite à l’adoption d’un document-cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière par le Conseil des ministres de l’UMOA, le 24 juin 2016 à Lomé, au Togo. À travers la mise en place de cette stratégie régionale, l’ambition affichée par le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de passer de 50.5 %, taux actuel d’utilisation des services financiers à 75 % à l’horizon 2020.
MC
La table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA a été une grande réussite. C’est le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné qui l’a indiqué lors de la cérémonie de clôture de la rencontre. C’est une grande "satisfaction pour la BCEAO" d’avoir réussi à impliquer le maximum d’acteurs dans une politique concertée de développement de l’inclusion financière dans la zone UEMOA.
Sur un budget global estimé à 20 milliards de francs CFA nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la rencontre a pu obtenir des engagements fermes globaux évalués à 12,8 milliards de francs CFA, dont 2 milliards 200 millions francs CFA dégagés par la BCEAO. Ce montant global prend en compte 8,8 milliards de francs mobilisés auprès des bailleurs dont la BCEAO et 4 milliards de francs CFA de la Banque Mondiale, a expliqué Ousmane Samba Mamadou, directeur général de la stabilité et de l’inclusion financière à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le Gouverneur de la BCEAO, l’inclusion financière offre d’innombrables opportunités pour le financement du développement. "Les stratégies d’inclusion financière constituent de nos jours, un instrument d’accélération de la croissance et du développement économique, qui favorise l’insertion des couches les plus vulnérables dans le tissu économique et social des pays les moins avancés", a expliqué Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Des propos qui confirment la conviction du secrétaire exécutif de l’UNCDF qui rappelle l’importance de l’inclusion financière dans le développement de plusieurs secteurs d’activités économiques. "Tous les acteurs doivent saisir l’opportunité de cette stratégie régionale pour faire de l’inclusion financière un véritable outil d’inclusion sociale des couches défavorisées, un instrument de financement de secteurs phares comme l’agriculture, la pêche, l’artisanat, le tourisme, ainsi que les technologies de l’information et de la communication", a dit Karl Judith, Secrétaire exécutif de United Nations Capital Development Fund (UNCDF - Fonds d’équipement des Nations unies, en français), dans son allocution d’ouverture.
La mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière sera suivie par un comité national dans chaque État de l’UEMOA. Cette stratégie mise sur pied constitue un processus qui va se dérouler en cinq (5) années. Les jeunes et les femmes, les populations rurales, les petites et moyennes entreprises, couches "traditionnellement exclues du système financier de l’Union" seront au cœur de la stratégie.
Cette importante table ronde fait suite à l’adoption d’un document-cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière par le Conseil des ministres de l’UMOA, le 24 juin 2016 à Lomé, au Togo. À travers la mise en place de cette stratégie régionale, l’ambition affichée par le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de passer de 50.5 %, taux actuel d’utilisation des services financiers à 75 % à l’horizon 2020.
MC