Abidjan – Troisième culture vivrière après l’igname et le manioc en Côte d’Ivoire, la banane plantain est au centre de recherches agronomique et scientifique en vue de booster la production nationale dans le cadre de la sécurité alimentaire.
A cet effet, il se tient du 17 au 18 novembre 2016 à l’hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie (Abidjan, Cocody), la 9ème session du conseil scientifique du Centre africain de recherches dur bananiers et plantains (CARBAP), à l’intention d’acteurs de la filière, aux fins d’échanger les expériences de recherche et développement en la matière dans les pays d’Afrique centrale et de l’ouest.
Pour le cas spécifique ivoirien, le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) et le Centre national de recherche agronomique (CNRA) sont le fer-de-lance de cette ambition soutenue notamment par le Gouvernement, à travers notamment le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
D’après le FIRCA qui se veut « le moteur du financement pérenne pour le développement d’une agriculture durable et compétitive, orientée vers la promotion des filières agricoles », l’importance de la banane (dessert et plantain) n’est plus à démontrer en Côte d’Ivoire.
En effet, la banane plantain occupe le 3ème rang des cultures vivrières, avec une production de 1,7 million de tonnes. Quant à la banane dessert, le pays en a exporté 305.000 T en 2014, d’après le rapport technique du FIRCA.
Particulièrement pour le plantain, cette denrée à haute valeur nutritionnelle contribue de manière significative à la sécurité alimentaire, à la diversification des revenus dans les zones rurales et urbaines, et donc à la lutte contre la pauvreté.
Le pourcentage de la production entrant dans les échanges commerciaux est en constante augmentation, avec une part des exportations non négligeable. Malheureusement, poursuit le FIRCA, l’offre de banane plantain sur les marchés consommateurs est irrégulière et saisonnière. Abondante d’octobre à avril, elle accuse une pénurie de mai à septembre, se traduisant par une hausse des prix pouvant atteindre 49% sur les marchés.
Il existe toutefois de nombreux acquis de la recherche - à poursuivre et renforcer -, notamment au niveau des itinéraires techniques de la culture en contre-saison d’hybrides performants à haut rendement (plus de 30t/ha) ainsi que des stratégies de protection de la plante.
En dépit de cela, « la banane plantain continue d’être produite dans des systèmes extensifs, avec des cultivars traditionnels peu productifs et sensibles aux ravageurs et maladies (nématodes, charançons noirs et cercosporiose noire) », constate le FIRCA, notant que ces contraintes affaiblissent les rendements qui ne dépassent guère 10T/ha.
« Les systèmes de culture du bananier plantain, actuellement en vigueur dans les zones de production, doivent donc être repensés, de manière durable, afin d’assurer la sécurité alimentaire des populations, dont les besoins sont en croissance continue », résume le FIRCA.
La sécurité alimentaire constitue une préoccupation prioritaire du Gouvernement ivoirien. Selon la dernière enquête (menée en 2006 conjointement par la FAO et le PAM) sur la situation de la sécurité alimentaire, 9% des ménages ruraux étaient en insécurité alimentaire (soit environ 570.000 personnes) et 20% des ménages ruraux (1.109.000 personnes) présentaient un risque de basculer dans l’insécurité alimentaire.
cmas
A cet effet, il se tient du 17 au 18 novembre 2016 à l’hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie (Abidjan, Cocody), la 9ème session du conseil scientifique du Centre africain de recherches dur bananiers et plantains (CARBAP), à l’intention d’acteurs de la filière, aux fins d’échanger les expériences de recherche et développement en la matière dans les pays d’Afrique centrale et de l’ouest.
Pour le cas spécifique ivoirien, le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) et le Centre national de recherche agronomique (CNRA) sont le fer-de-lance de cette ambition soutenue notamment par le Gouvernement, à travers notamment le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
D’après le FIRCA qui se veut « le moteur du financement pérenne pour le développement d’une agriculture durable et compétitive, orientée vers la promotion des filières agricoles », l’importance de la banane (dessert et plantain) n’est plus à démontrer en Côte d’Ivoire.
En effet, la banane plantain occupe le 3ème rang des cultures vivrières, avec une production de 1,7 million de tonnes. Quant à la banane dessert, le pays en a exporté 305.000 T en 2014, d’après le rapport technique du FIRCA.
Particulièrement pour le plantain, cette denrée à haute valeur nutritionnelle contribue de manière significative à la sécurité alimentaire, à la diversification des revenus dans les zones rurales et urbaines, et donc à la lutte contre la pauvreté.
Le pourcentage de la production entrant dans les échanges commerciaux est en constante augmentation, avec une part des exportations non négligeable. Malheureusement, poursuit le FIRCA, l’offre de banane plantain sur les marchés consommateurs est irrégulière et saisonnière. Abondante d’octobre à avril, elle accuse une pénurie de mai à septembre, se traduisant par une hausse des prix pouvant atteindre 49% sur les marchés.
Il existe toutefois de nombreux acquis de la recherche - à poursuivre et renforcer -, notamment au niveau des itinéraires techniques de la culture en contre-saison d’hybrides performants à haut rendement (plus de 30t/ha) ainsi que des stratégies de protection de la plante.
En dépit de cela, « la banane plantain continue d’être produite dans des systèmes extensifs, avec des cultivars traditionnels peu productifs et sensibles aux ravageurs et maladies (nématodes, charançons noirs et cercosporiose noire) », constate le FIRCA, notant que ces contraintes affaiblissent les rendements qui ne dépassent guère 10T/ha.
« Les systèmes de culture du bananier plantain, actuellement en vigueur dans les zones de production, doivent donc être repensés, de manière durable, afin d’assurer la sécurité alimentaire des populations, dont les besoins sont en croissance continue », résume le FIRCA.
La sécurité alimentaire constitue une préoccupation prioritaire du Gouvernement ivoirien. Selon la dernière enquête (menée en 2006 conjointement par la FAO et le PAM) sur la situation de la sécurité alimentaire, 9% des ménages ruraux étaient en insécurité alimentaire (soit environ 570.000 personnes) et 20% des ménages ruraux (1.109.000 personnes) présentaient un risque de basculer dans l’insécurité alimentaire.
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