L’Afrique du Sud, dans un pays où Nelson Mandela avait réussi une résistance politique face au pouvoir des Blancs, il faut prendre très au sérieux, une révolte contre la gestion économique de Jacob Zuma, Président actuel de l’Afrique du Sud. Une colère des Sud-Africains orgueilleusement démesurée, visible dans toutes les grandes villes, telles que Pretoria, Johannesburg et Cap Town. Des étudiants, des partis politiques, la société civile, révoltés contre les dépenses imaginaires du Président de l’ANC. Des signes qui paraissent insupportables pour ceux qui ont connu la gestion politique de Nelson Mandela, et sa résistance idéologique de l’histoire des Noirs Métis, Indiens et Blancs pour le bonheur de la société Sud-Africaine. Aujourd’hui, cette masse significative des populations Sud-Africaine se voit subitement fonctionner à flux politiques et économiques tendus, à provoquer des fragmentations sociales. L’Afrique du Sud, l’une des premières puissances économiques du continent est prête à provoquer sur le terrain des conséquences imprévisibles, de par le comportement de son Président Jacob Zuma. Depuis le décès de Nelson Mandela, la gestion politique et économique de l’Afrique du Sud inquiète et connaît une panne qui est devenue préoccupante au sein de l’ANC. On ne comprend plus rien. Parce ce que, derrière le miracle des performances politiques de Nelson Mandela, qui a permis à l’Afrique du Sud de s’ériger en puissance économique, tout le monde a assisté à un effondrement du bonheur social des Noirs, Indiens, Métis. Et quand l’Afrique du Sud s’affole, c’est presque toute la région de l’Afrique Australe qui s’enrhume. La ‘’fièvre’’ monte en Angola, au Zimbabwe, en Tanzanie. La ‘’fièvre’’ monte plus fortement, surtout en matière d’emplois. Résultat : l’Afrique du Sud recale. Et la compétitivité diminue, de manière à provoquer des remous sociaux. Depuis le décès de Nelson Mandela, la déconvenue politique est sévère. C’est bien dans ce contexte que Jacob Zuma se sert dans les finances publiques de l’Etat Sud-Africain, pour se ‘’taper’’ une résidence personnelle. De l’huile sur le feu ? Tout à fait : et ce comportement de Jacob Zuma aura suffi de servir de mécontentement à Pretoria Johannesburg, pour promptement désavouer Jacob Zuma qui s’est montré gravement incapable de gérer l’après Nelson Mandela. C’est inquiétant : quelques cadres de l’ANC, quelques députes et même la médiatrice de la République se retournent contre Jacob Zuma. Qui peut aider l’Afrique du Sud à sortir de ce marasme politique et économique ? Jacob Zuma doit partir tout simplement. Et, l’ANC et l’opposition doivent entamer une phase d’assainissement économique et politique, dans une rétribution sociale équilibrée, surtout dans la classe moyenne des Noirs, Indiens et Métis. Louable ? Je pense que l’Afrique du Sud doit se donner un modèle économique fondé particulièrement sur le marché national, de manière que, ceux qui habitent les Town Chips accèdent à une meilleure vie de consommation. Aujourd’hui, on a encore tort d’accabler les «Blancs ». Je dis non. L’Afrique du Sud doit s’en prendre à Jacob Zuma, qui est un cas spécifique de mauvaise gestion et du retard politique de l’Afrique du Sud.
Ben Ismaël
Ben Ismaël