Marrakech - Le roi Mohammed VI a assuré, mardi à Marrakech, que le Maroc consacrera ses efforts dans le cadre de sa présidence de la COP22 à œuvrer pour l’unification de l’éducation aux questions de l’environnement au service l’avenir de l’humanité.
« Il devient nécessaire d’unifier l’éducation aux questions de l’environnement et de sensibiliser à son rôle décisif dans la préservation de l’avenir de l’humanité », a déclaré le roi Mohammed VI, mardi, à Marrakech lors de la séance solennelle de Haut Niveau de la COP22, soulignant l’urgence d’accorder à l’environnement une place prépondérante dans la société marocaine. Le souverain a également réaffirmé que le Maroc « consacrera ses efforts, pendant son mandat, et les ressources financières disponibles durant cette courte période, pour remplir cette mission difficile et noble ».
« L’engagement fait de prendre à bras le corps la problématique des changements climatiques à travers l’application de l’Accord de Paris, traduit notre volonté commune de renforcer la solidarité intergénérationnelle », a expliqué le souverain, ajoutant que cette implication, « une nécessité morale et un devoir humain », doit s’adosser à la foi dans l’inéluctabilité du destin commun et la solidarité sincère entre le Nord et le Sud pour préserver la dignité humaine.
Si de nombreuses promesses ont été faites dans de multiples conférences antérieures, le Roi a affirmé que la conférence de Marrakech est « celle de la vérité et de la clarté; une conférence pour prendre nos responsabilités devant Dieu et l’Histoire, et devant nos peuples ».
Et le souverain de s’interroger : « Nos conférences et nos accords auront-ils un sens si nous laissons les catégories les plus vulnérables, là-bas dans les îles menacées de disparition et dans les champs confrontés au risque de la désertification en Afrique, en Asie et en Amérique latine, face à leur destin lourd de périls? ».
Convaincu que la problématique de l’environnement est une affaire délicate qui doit être abordée avec tout le sérieux et toute la responsabilité nécessaires, le Roi a soutenu que « l’ère coloniale est révolue, tout comme la logique qui consiste à imposer les décisions ».
« En fait, l’enjeu, c’est l’existence de l’Homme, qui exige de nous d’œuvrer ensemble main dans la main pour la protéger », a relevé le Roi, tout en insistant « qu’il ne faut pas forcer les pays, d’emblée, à accepter des décisions auxquelles ils ne pourront pas se conformer ».
Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils les rejettent, « mais plutôt qu’ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour les appliquer », a fait remarquer le Souverain avant de mettre en garde que « le coût de l’attentisme et le manquement à l’impératif d’affronter le changement climatique et ses effets, auront des conséquences graves, mettant en péril la sécurité et la stabilité et induisant l’extension des foyers de tension et des crises à travers le monde ».
(AIP)
ask
« Il devient nécessaire d’unifier l’éducation aux questions de l’environnement et de sensibiliser à son rôle décisif dans la préservation de l’avenir de l’humanité », a déclaré le roi Mohammed VI, mardi, à Marrakech lors de la séance solennelle de Haut Niveau de la COP22, soulignant l’urgence d’accorder à l’environnement une place prépondérante dans la société marocaine. Le souverain a également réaffirmé que le Maroc « consacrera ses efforts, pendant son mandat, et les ressources financières disponibles durant cette courte période, pour remplir cette mission difficile et noble ».
« L’engagement fait de prendre à bras le corps la problématique des changements climatiques à travers l’application de l’Accord de Paris, traduit notre volonté commune de renforcer la solidarité intergénérationnelle », a expliqué le souverain, ajoutant que cette implication, « une nécessité morale et un devoir humain », doit s’adosser à la foi dans l’inéluctabilité du destin commun et la solidarité sincère entre le Nord et le Sud pour préserver la dignité humaine.
Si de nombreuses promesses ont été faites dans de multiples conférences antérieures, le Roi a affirmé que la conférence de Marrakech est « celle de la vérité et de la clarté; une conférence pour prendre nos responsabilités devant Dieu et l’Histoire, et devant nos peuples ».
Et le souverain de s’interroger : « Nos conférences et nos accords auront-ils un sens si nous laissons les catégories les plus vulnérables, là-bas dans les îles menacées de disparition et dans les champs confrontés au risque de la désertification en Afrique, en Asie et en Amérique latine, face à leur destin lourd de périls? ».
Convaincu que la problématique de l’environnement est une affaire délicate qui doit être abordée avec tout le sérieux et toute la responsabilité nécessaires, le Roi a soutenu que « l’ère coloniale est révolue, tout comme la logique qui consiste à imposer les décisions ».
« En fait, l’enjeu, c’est l’existence de l’Homme, qui exige de nous d’œuvrer ensemble main dans la main pour la protéger », a relevé le Roi, tout en insistant « qu’il ne faut pas forcer les pays, d’emblée, à accepter des décisions auxquelles ils ne pourront pas se conformer ».
Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils les rejettent, « mais plutôt qu’ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour les appliquer », a fait remarquer le Souverain avant de mettre en garde que « le coût de l’attentisme et le manquement à l’impératif d’affronter le changement climatique et ses effets, auront des conséquences graves, mettant en péril la sécurité et la stabilité et induisant l’extension des foyers de tension et des crises à travers le monde ».
(AIP)
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