Au terme d’une Assemblée générale ordinaire, le vendredi 25 novembre 2016 à la Maison de l’entreprise à Abidjan-Plateau, Jean-Marie Ackah, élu président de la CGECI le 27 octobre dernier a reçu «les pleins pouvoirs» pour succéder à Jean Kacou Diagou qui a passé 11 ans et 8 mois à la tête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Cette passation dont le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou a été témoin, a été très riche en émotions, d’abord lors de l’adresse du président sortant qui a reconnu ses erreurs et pendant la remise de présents des membres du conseil d’administration et du personnel à Jean Kacou Diagou. «Chers adhérents, il y a 11 ans, à l’issue de l’Assemblée Générale de 2006, vous avez approuvé à l’unanimité le choix fait sur ma personne pour présider aux destinées de notre organisation, la CGECI. En approuvant ce choix, vous m’avez offert de vivre durant ces 11 années, une aventure exaltante, passionnante et riche en expériences. Je vous dis merci et vous exprime mon infinie reconnaissance. Merci aussi et surtout pour votre loyauté et votre fidélité. Car durant ces 11 années, vous m’avez manifesté un indéfectible attachement et votre soutien ne m’a jamais fait défaut, même pendant les moments difficiles que notre pays a traversé. Toutefois, durant ces 11 années, je n’ai pas tout bien fait, tout n’a pas réussi comme je le souhaitais. Je le sais! Entre autres, je regrette de ne pas avoir pu achever le toilettage des textes comme vous me l’aviez demandé à l’issue de notre Assemblée Générale de septembre 2014 alors que je m’y étais engagé (…) Jean Marie Acka, toi que les administrateurs ont porté à leur tête, tu auras la lourde tâche de faire en sorte qu’au-delà de nos adhérents, la CGECI soit la fierté de toute la nation ivoirienne. Tu as relevé de nombreux défis dans le cadre de tes entreprises qui font la fierté de notre pays et au-delà même de nos frontières. Tu as relevé de nombreux défis pour porter haut, les groupements patronaux que tu as dirigés jusqu’à maintenant. Je n’ai donc aucun doute, qu’avec ta rigueur qui est de notoriété et ton sens de l’engagement, que tu arriveras à relever ce défi et porter encore plus haut notre organisation», a dit le président sorti de la CGECI en confiant une mission à son successeur, celle d’obtenir l’institutionnalisation d’une rencontre annuelle avec le Président de la République pour connaître sa vision pour l’économie ivoirienne et lui soumettre les préoccupations et les propositions du patronat ivoirien pour atteindre l’émergence. «La Côte d’Ivoire émergente, c’est d’abord et avant tout un secteur privé dynamique et compétitif. Beaucoup reste encore à faire. Et le challenge qui se pose à nous, dans cette logique, est de faire en sorte que la belle dynamique de croissance dans laquelle baigne l’économie nationale profite effectivement au secteur privé ivoirien. Mon intime conviction, est que c’est en fédérant les énergies positives de l’ensemble des entités représentatives du secteur privé national, dans toute sa diversité, que nous relèverons ce défi. C’est pourquoi, j’entends placer ma présidence sous le signe de la concertation (…) Dans les prochains jours, j’aurai l’occasion de décliner ma vision, celle d’un patronat entreprenant tourné vers la satisfaction des attentes de ses membres et un partenaire objectif du gouvernement», a rappelé Jean-Marie Acka.
Olivier Dion
Olivier Dion